Alexis Vuillermoz. Longtemps, le coureur Espoirs aura opposé un peu de résistance à Julien Absalon, qu’il a été le seul à accompagner et à mettre en péril sur le circuit de Saint-Raphaël, dimanche dernier. Mais Alexis Vuillermoz (Lapierre) a coincé dans le dernier tour, rétrogradé en 7ème position et terminé sur une civière ! « L’objectif premier était de me rassurer sur ma condition physique et de prendre un maximum d’informations pour ajuster ma préparation, explique-t-il sur son site Internet. Je n’ai pas pensé à me ravitailler correctement en début de course et je l’ai payé sur la fin. Combiné à la chaleur du jour, je me suis déshydraté et des douleurs dorsales sont apparues. J’ai donc terminé comme j’ai pu et, forcément, les places ont défilé jusqu’à la 7ème. Le bilan est donc mitigé car il reste pas mal de travail à effectuer. »
Descente de Brouilly. La 15ème édition de la Descente de Brouilly, qui se déroule dans les vignobles du Beaujolais, s’est disputée sous des orages et de la pluie en abondance le week-end dernier. Malgré ces conditions atmosphériques désastreuses, 450 pilotes se sont présentés. De nombreux pilotes Elites ont fait le déplacement pour tester leur nouveau matériel et faire le point sur leur préparation à un mois et demi de la première manche de Coupe du Monde à Maribor. Après avoir connu la victoire dans toutes les catégories des Minimes à Juniors, une seule manquait à Joris Bigoni, celle du scratch, avec laquelle il flirtait depuis deux ans. Il l’a donc enfin emporté en 3’09″05 devant Thibaut Ruffin (3’11″37), Pierre-Charles Georges (3’11″85), Cyril Kurtz (3’14″72) et Rémy Thirion (3’15″11).
Julie Krasniak. En troisième année de droit de l’entreprise, avec moins de temps pour s’entraîner, Julie Krasniak a étrenné ses nouvelles couleurs du Team Look-Shimano en prenant la troisième place chez les Espoirs Dames samedi dernier sur la Coupe de France de Saint-Raphaël. « Etre au départ à Saint Raphaël, c’était déjà une petite victoire, a-t-elle déclaré. Et être dans le coup sur le début de course, c’était vraiment bien, je me suis prouvée que j’avais des ressources autres que l’entraînement et ça fait du bien au moral de monter sur un podium dans ces conditions, même si au niveau des chronos j’ai conscience que je suis très loin. Depuis janvier, j’ai très peu de temps pour m’entraîner. J’avais juste réussi à me libérer dix jours pour partir rouler à Chypre et j’ai dû annuler tous les stages équipe de France en VTT ou sur route. »
3 questions à… Julie Berteaux (Team Keops-Itwo)
Julie, tu as remporté la première manche de la Coupe de France chez les Juniors à Saint-Raphaël. Dans quel état d’esprit étais-tu venue ?
J’ai fait une bonne préparation cet hiver et ça paie. On verra comment va se dérouler la suite de la saison mais ça commence bien. Je suis venue avec l’idée de donner ce que je pouvais pour me comparer aux autres. Je suis partie dès le départ et je n’ai pas regardé derrière. J’ai accéléré dans les descentes et forcé dans les montées.
Tu n’a pas semblé avoir d’adversaire sur cette première Coupe de France, n’est-ce pas un peu démotivant ?
Non car il reste du boulot. Pauline Ferrand-Prévot, qui est championne du monde Juniors en titre, n’a pas encore sorti son maillot arc-en-ciel donc je l’attends avec impatience. Je ne sais pas vraiment où nous nous retrouverons étant donné qu’elle est partie un peu sur la route en début de saison. Ca pourrait être en Coupe du Monde à Houffalize ou Offenburg.
Quels sont tes objectifs cette saison ?
On a coupé ma saison en deux parties, avec le bac en plein milieu. Le premier objectif, c’est réussir le bac. Après, j’aimerais partir dans un DUT de Gestion des Entreprises et des Administrations pour partir après dans le commerce. Sportivement, je pense cette année à Offenburg pour la première partie puis à des sélections et aux championnats en seconde partie de saison.