Yvon, le Véloroc Lapierre a remporté cette année le Trophée de France des Teams. C’est une belle satisfaction…
C’est effectivement la première fois que le Véloroc Lapierre gagne le Trophée de France des Teams. Et ceci devant de grosses écuries : GT-Skoda-Chamonix, BH-SR Suntour-Peisey Vallandry etc. C’est pour nous une année très positive. Au-delà du team national qui a marché cette année, nos jeunes ont participé au Trophée Odanak, un événement régional que nous avons gagné. Cela veut dire que, tant au niveau des jeunes que des élites, le niveau est relevé. J’en suis très fier en tant que président.
Finalement, entre les jeunes qui assurent à la base et les tops pilotes qui performent au sommet, la pyramide est idéale ?
Exactement. Nous sommes dans une politique d’éducation et de formation que j’ai toujours prônée. L’accompagnement des jeunes vers le haut niveau passe par là. C’est notre objectif et le projet pédagogique du Véloroc depuis que j’en suis président. Cette année, nous avons atteint nos objectifs. Le travail et le sérieux paient.
Nous sommes déjà tournés vers la saison à venir. Qui seront les recrues de l’effectif ?
L’effectif est arrêté. Le jeune Benjamin Boulenc nous a donné son accord, de même qu’une Espoir Dame, Marion Gauthier, qui était chez Merida cette année et sort du Pôle France à Besançon. Dans le cadre de notre politique de formation nous intégrons des jeunes Cadets et Juniors de l’école VTT. Le reste de l’effectif ne change pas.
Il s’est murmuré que Sabrina Enaux pourrait rejoindre l’effectif du Véloroc Lapierre, qu’en est-il ?
Sabrina Enaux est une amie, elle est donc souvent avec nous, mais elle essaie de monter sa propre structure et n’est pas du tout en contact avec nous pour intégrer l’effectif.
Le lien entre le Véloroc et la famille Miquel est-il toujours aussi étroit ?
Oui, mes petits-enfants font partie du groupe. Kevin passe Espoir. Il est issu du BMX mais va peut-être se réorienter vers le short track. A voir. Il fait ses études à Montpellier et est souvent en contact avec Alex Muñoz. Ma petite-fille Laurie, la sœur de Kevin, passe quant à elle Junior. Elle fait son bout de chemin. Le Véloroc est une histoire de famille. Laurent Bellagner en est le team manager, son fils Thibaut court toujours. Notre force, c’est notre école VTT avec quinze éducateurs : d’anciens sportifs, des footballeurs… C’est une grande famille.
Nicolas Filippi a porté les couleurs du Véloroc à Super-Besse, quel est son rôle ?
Il a intégré l’encadrement et c’est un apport considérable. A Super-Besse, c’était un clin d’œil. Nicolas Filippi avait un statut de sportif de haut niveau à l’armée. Il a quitté l’armée après une formation de jardinier paysagiste. Il s’est installé à son compte dans notre région. En parallèle, il a passé son Brevet d’Etat. Il a ainsi endossé le rôle d’entraîneur au club le mercredi après-midi avec le groupe compétition. Il a également des pilotes privés, notamment des jeunes du team, Kevin Miquel, Clément Desjardins, Florian Piens… A Super-Besse, il voulait essayer de finir avec Kevin, qui jouait la première place de l’Open.
Propos recueillis par Jean-Baptiste Trauchessec le 8 octobre 2011.