Le Tour VTT du Vaucluse s’est conclu hier. Au moment des bilans avec les présidents des trois clubs organisateurs, revenons sur le prologue de Cavaillon…
Yvon Miquel : C’était un contre-la-montre inédit mais une véritable mini-étape puisqu’elle faisait 10 kilomètres pour 250 mètres de dénivelé positif. C’est relativement cool car les pilotes partent toutes les 30 secondes. C’est plus facile que de gérer 300 coureurs au départ. La mise en route a été douce, progressive, conviviale, bref, efficace.
A Beaumes-de-Venise, la première étape a quant a elle été marquée par la poussière ?
Ricardo Sanchez : A 8h00 du matin, on ne savait pas si l’étape aurait lieu. On a eu des problèmes de balisage d’abord, des problèmes d’intempéries ensuite. Il a fallu énormément modifier le circuit. Et malgré la réduction des kilomètres, le parcours a été quand même très difficile par rapport à la boue et la pluie. Mais nous nous en sommes bien sortis.
A Pernes-les-Fontaines enfin, la deuxième étape ressemblait à une répétition avant la Coupe de France début mai ?
Cédric Viau : C’est un bilan positif, même s’il va falloir qu’on travaille encore un peu pour améliorer la zone de départ. Le bilan est très positif car les coureurs ont donné un bon ressenti sur le circuit. C’est du vrai VTT, avec un engagement technique, physique. Ca promet une belle manche de Coupe de France le mois prochain.
Comment êtes-vous parvenus à organiser une épreuve entre trois clubs ?
Ricardo Sanchez : Ca s’est super bien passé. Les trois clubs ont mis leurs compétences et leur savoir-faire en œuvre. Je pense qu’on peut repartir l’année prochaine !
Yvon Miquel : Difficile à dire pour combien de temps nous partons. Il y a eu quelques imperfections, c’est normal, mais les trois organisateurs ont le même état d’esprit sportif et vététiste. Les collectivités nous suivent, donc on va faire un bilan et espérer évoluer pour pérenniser cette épreuve.
Un format d’épreuve VTT par étapes est relativement rare. Sur trois jours, ça semble être le bon format ?
Cédric Viau : Ca fait un bon week-end avec trois jours, trois clubs, trois envies. C’est bien de faire trois jours avec prologue, raid et cross-country. C’est un bon mariage autour de disciplines et clubs différents.
Une semaine après la Coupe de France et un peu avant la Coupe du Monde, la date semble idéale, allez-vous la maintenir ?
Ricardo Sanchez : Je pense que c’est la bonne date et il faut la garder. Sur trois jours, un week-end de Pâques, ça permet aux gens de se déplacer. En commençant de bonne heure, les gens peuvent rentrer chez eux le lundi de Pâques.
Si on fait le tour des ambitions sportives de chacun de vos clubs, quels sont les objectifs ?
Yvon Miquel : Les ambitions du team Lapierre Véloroc sont d’amener nos jeunes sur un premier niveau, la Coupe de France, puis le haut niveau à l’international, ce que nous allons faire avec Gilles Sarrazin et Thibault Bellanger sur les Coupes du Monde. On progresse, avec un bon état d’esprit.
Cédric Viau : Le team Go Sport-CV Pernes est encore un peu jeune donc nous nous enrichissons, nous prenons nos marques en espérant faire mieux. Nous n’avons pas trop d’ambitions. On veut progresser patiemment et mûrir. On verra comment s’articuleront les années futures.
Ricardo Sanchez : Malgré de bonnes places à Saint-Raphaël, le team Look-Beaumes-de-Venise a mal commencé la saison. On a eu de la casse, des blessés, ça a été un peu la bérézina. Sur dix coureurs que nous avions à Saint-Raphaël, cinq ont cassé ! Au classement des teams on est un peu loin donc il va falloir se rattraper à Pernes ! Nous visons le Top 5 au classement des teams.
Propos recueillis à Pernes-les-Fontaines le 5 avril 2010.