Koretzky 3ème du Roc | © Team KMC Ekoi Orbea
Tu termines troisième au sprint sur le Roc d’Azur, comment ça s’est passé ?
C’était une course vraiment rapide, il manquait la bosse de la Flute en début de parcours et d’habitude ça fait la différence. Ils l’ont enlevé cette année, ça a enlevé 250 mètres de dénivelé positif. Ces 250 mètres de dénivelé positif étirent et rendent la course plus difficile. C’est vrai que ça a manqué, on s’est retrouvé avec 27km/h de moyenne sur 45 minutes. Pour nous les purs vététistes on s’est un peu ennuyés sur la première partie de course mais on montre que dès que ça descend 3-4 minutes on peut prendre 15/20 secondes. Ça manquait un peu de technique, c’est bien de vouloir ouvrir la course à beaucoup de participants mais il ne faut pas oublier que c’est du VTT et le VTT c’est de la technique, des singles track… J’étais un peu déçu mais ça n’empêche pas que Jordan était le plus fort dimanche. J’avais les jambes un peu dures, je n’ai pas fait assez le job j’ai plutôt profité avec mes partenaires et les fans, en essayant d’être le plus présent pour eux. Je pense que c’est aussi important ici, sur le Roc d’Azur.
Sur le sprint tu n’avais vraiment plus de jus alors que d’habitude c’est un domaine où tu performes ?
Je savais que ça allait être dur, qu’il allait manquer le petit coup de rein, le petit coup de plus. J’ai tenté ma chance seul dans les parties single track, un peu comme des montagnes russes. J’arrivais à faire mal à Jordan, il lâchait, il revenait… J’ai quand même laissé du jus à faire ça. Mais je suis content, c’est toujours bien de faire un podium sur le Roc. Avec le maillot de Champion de France les gens te reconnaissent, c’est quand même cool d’être devant et de se faire encourager, surtout dans la descente du Fournel ou dans le col du Bougnon.
Ça donne envie de garder le maillot de Champion de France !
C’est clair ! Les gens te reconnaissent, en France sur le Roc d’Azur… Ce qui est quand même beau ici c’est les spectateurs à fond, c’est particulier ce n’est pas comme sur une Coupe du Monde.
Victor Koretzky 2ème du Test Event | © EGO-Promotion
2ème au Test Event, 3ème au Roc d’Azur, c’est presque dommage que la saison se termine…
Je suis quand même content que ça se termine. Depuis la dernière Coupe du Monde de Snowshoe j’ai plus laissé faire, j’ai coupé une semaine, fait d’autres sports… Ce n’était pas la meilleure préparation mais parfois de relâcher ça permet d’aborder les courses différemment. On performe des fois un peu plus lorsque l’on aborde les courses sans objectif (sourire).
Comment vas-tu gérer la période de coupure ?
Ça va être une bonne coupure de 3 semaines, 1 mois. On préfère faire plus que pas assez pour vraiment repartir sur de bonnes bases car mine de rien même si on a moins de jours de courses que des routiers on tire bien dessus. On a aussi beaucoup de jours de déplacement, de décalages horaires… Il faut reposer la machine pour être sûr que la saison suivante se déroule bien.
Il faudra être fort en début de saison l’an prochain avec les perspectives qu’il y a. Vas-tu changer des choses au niveau de ton intersaison ?
Il faut essayer des stratégies, il reste une course de sélection où il faudra tout donner. Je pense que ça va passer par des entrainements spécifiques et une préparation un peu différente. Il faut d’abord faire la coupure et après réfléchir à la préparation.