Ricardo, quel bilan tirez-vous des performances de vos pilotes après deux manches de Coupe de France VTT ?
Il n’y a pas grand-chose à dire, c’est bien. L’effectif a été rajeuni avec un groupe dont la moyenne d’âge est de 22 ans. La plus âgée est Célia Bourgeois, qui a 28 ans. Nous avons fait un bon début de saison et sommes actuellement 5ème au classement des teams. C’est positif pour nous. Et le week-end prochain nous conduirons nos Juniors à Offenburg pour réaliser leur première manche de Coupe du Monde. Nous n’y emmènerons que les Juniors car les autres n’ont pas les points UCI nécessaires pour participer à la Coupe du Monde. Un team UCI comme le nôtre doit posséder un minimum de points que tous nos pilotes n’ont pas.
Quelles sont les échéances que vous avez déjà cochées ?
Nous misons sur un podium aux Championnats de France avec la Cadette Laura Charles. Si tout va bien, on pourrait avoir un maillot bleu-blanc-rouge, mais je ne veux pas trop anticiper.
L’an passé, Marvin Gruget est passé tout près d’un podium aux Championnats du Monde Juniors de VTT, comment vit-il sa première année chez les Espoirs ?
C’est difficile sans l’être. Pour lui, la difficulté c’est qu’il doit aussi passer le bac cette année. Sinon, au niveau vélo, la transition s’est bien passée. Il a terminé 10ème avec les Espoirs de la première manche de la Coupe de France. Ce n’est pas un souci pour lui.
Quelle va être votre stratégie vis-à-vis d’un jeune qu’on imagine déjà très convoité ?
Que nos pilotes s’en aillent ou non ne change rien à notre politique. Nous sommes toujours un club malgré tout. Nous serons toujours un club formateur. Si des coureurs comme Fanny Bourdon partent, c’est qu’ils sont sollicités parce qu’ils sont bons. Tant mieux. Nous, de toute façon, on ne pouvait pas la garder car nous n’avions pas le budget pour l’emmener sur les trois Coupes du Monde extra-européennes.
La verriez-vous aller aux Jeux Olympiques avec Julie Bresset ?
Je pense, oui, car elle a encore progressé. Comme Julie Bresset, elle a une grande marge de progression. Alors pourquoi pas. Ca me ferait plaisir pour elle, c’est une fille qui est étudiante en médecine, elle a tout pour elle : la tête et les jambes. Je lui souhaite de tout réussir car c’est une fille bien. Ce serait le top, même si elle n’est plus chez nous.
Vous avez organisé le Tour du Vaucluse VTT, quel bilan avez-vous tiré de cette édition 2011 ?
Un bilan assez positif. Nous avons essayé de régler les quelques problèmes minimes rencontrés avec le Tour du Vaucluse VTT. Ca va donc de mieux en mieux. Peut-être maintenant que nous passerons un jour en course UCI ou que nous changerons la façon de faire la course. Pourquoi pas un Tour du Vaucluse qui irait d’étape en étape.
Et concernant le Raid des Dentelles ?
Pour une fois, la météo a été clémente avec nous. Quand le temps est beau chez nous, on double tout de suite au niveau des engagements. Nous avons eu 800 participants entre la compétition et la randonnée.
En marge du VTT, vous êtres l’organisateur de la Ventoux-Beaumes-de-Venise, comment cela se matérialise-t-il ?
La mairie de Beaumes-de-Venise a signé avec Sport Communication et nous a délégué l’organisation de la cyclosportive, comme nous sommes un club cycliste compétent en la matière. Cela mobilise plus de trente bénévoles, certains étant sur le circuit pour tenir les postes de ravitaillement. Nous avons aussi des gens de clubs alentours qui nous donnent un coup de main sur certains points. Pour le reste, mis à part le cuisinier qui fait les pâtes, ce ne sont que des gars de chez nous. Sur le vélo, on ne retrouve qu’une dizaine de membres du club pour une telle manifestation.
Teniez-vous à cette double casquette d’organisateurs et de coureurs ?
Bien sûr que nous y tenons. C’est très important. Nous sommes un club qui est plus axé VTT que route mais je tenais à ce que des coureurs comme Benoît Igoulen et Marvin Gruget participent à la cyclo.
Propos recueillis à Beaumes-de-Venise le 21 mai 2011.