Maxime, tu termines 15ème et premier Français du Roc d’Azur, quel est ton sentiment ?
Je suis un petit peu surpris de finir 15ème. Ça allait mieux que prévu, étant donné que je suis rentré à 3h30 du matin ! J’ai eu un peu de mal à me mettre en route mais je suis rentré peu à peu. C’est sympa de finir comme ça, je me suis fait plaisir aujourd’hui et c’est super.
Tu te présentais sans ambitions et finalement tu réalises tout de même un Top 15…
C’est sûr que depuis que j’ai fait 3ème du Roc d’Azur j’ai envie de faire mieux. Mais ce n’était pas l’objectif cette année. Dans les conditions du week-end, 15ème, c’est une super place, vraiment. Sur ce Roc d’Azur j’ai profité des soirées et de l’ambiance. J’ai été très occupé et je n’ai pas vraiment eu moyen de préparer la course. Quand c’est comme ça sur le Roc d’Azur, ça veut dire qu’on a fait une belle saison !
Quelle était l’atmosphère sur le parcours ?
C’était sympa. Il y avait du monde à plusieurs endroits mythiques, comme d’habitude, dans la descente du Fournel et le col du Bougnon. En revanche j’ai trouvé le circuit hyper glissant, très fuyant. Je pense que c’est dû à la sécheresse du moment étant donné que cela fait longtemps qu’il n’a pas plu. C’était très poussiéreux. Au début, quand nous étions en paquet, il fallait être très prudent afin de ne pas commettre d’erreur.
Etre le premier Français t’a-t-il procuré davantage d’encouragements ?
Non, pas vraiment. Je pense que des gens ne savaient même pas que j’étais Français ! J’entendais des « come on, come on, go, go, go » ! Mais nous avons tous le visage très poussiéreux, il n’était pas facile de nous reconnaître. Malgré tout le public reste toujours sympa, il nous encourage et c’est super.
Qu’as-tu pensé des modifications du parcours ?
J’ai bien aimé. La nouvelle descente du Fournel est sympa. Il y a toujours beaucoup d’endroits que l’on connaît bien mais j’aime bien quand ça change un peu. C’est toujours plus sympa, tant que ça reste le Roc et que l’esprit est toujours là.
T’imagines-tu venir un jour pour la gagne après avoir pris la 3ème place en 2008 ?
Oui, j’aimerais bien, c’est sûr. C’est une épreuve mythique, la classique du VTT. Il faudra quand même qu’un jour je m’y penche plus sérieusement.
Quel va être ton programme à présent ?
Je réattaque le cyclo-cross dans quinze jours en Alsace. Je vais faire un cycle d’un mois et demi, deux mois, de cyclo-cross afin de préparer 2012, revenir plus tôt en forme. Ce sera donc un programme studieux. Je ferai au moins le Challenge National de cyclo-cross à Besançon le 11 décembre.
Quand souhaites-tu être en forme en début de saison ?
Dès la fin mars pour la première Coupe du Monde. Les quatre premières manches seront synonymes de sélection pour les Jeux Olympiques. Il me faudra avoir un premier pic de forme assez tôt dans la saison. Après, en cas de sélection, le deuxième pic de forme sera le 12 août !
Propos recueillis à Fréjus le 9 octobre 2011.