Jean-Louis, le coup d’envoi de la prochaine Coupe de France ne sera plus donné à Saint-Raphaël. Est-ce votre choix ou celui de la FFC ?
Après six années de Coupe de France, nous avons souhaité changer de « cap » et proposer un nouveau concept, à savoir une course par étapes sur trois jours. Les contraintes budgétaires étant de plus en plus lourdes, l’incertitude des collectivités, dont l’apport financier (20 % de notre budget en 2013), diminue d’année en année. Sans garantie pour l’année à venir, nous n’avons donc pas pris le risque financier de repartir en 2014.
Quel bilan avez-vous tiré de toutes ces éditions d’ouverture de la Coupe de France ?
Nous ne regrettons pas du tout d’avoir accueilli six années de rang l’ouverture de la Coupe de France VTT, bien au contraire, car cela nous a permis de créer un dynamisme au sein du club, de fédérer de nombreuses autres personnes, des bénévoles aux sponsors et de faire connaître un peu plus notre club. Nous tenons à remercier à nouveau nos partenaires pour leur fidélité.
Vous lancez la Raider Cap Estérel. Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir ce format sur trois jours et deux étapes qui suivent un prologue ?
Nous avons la chance d’avoir un site qui se prête à la pratique du VTT, avec des sentiers de rêve et la possibilité de loger sur place. Alors proposer une course sur trois jours nous semble une bonne option, surtout à cette période où les coureurs sont à la recherche de courses avant les grands rendez-vous nationaux et internationaux.
Pensez-vous pouvoir attirer des pilotes locaux comme Julien Absalon avant son départ pour l’Afrique du Sud et les Ravanel ?
Il est encore un peu tôt pour donner quelques noms, mais il est certain que le plateau de la Raider 2014 sera très attrayant. Plusieurs grand(e)s champion(ne)s se sont déjà manifestés et seront au départ.
Une première chez vous qui tombe en face du premier Roc Paris, comment l’anticipez-vous ?
Ce sont deux événements bien différents. Paris n’est pas la porte à côté. Trouver une date sans « concurrence » devient impossible et courir dans le sud ne devrait pas trop nous pénaliser.
Pouvez-vous nous décrire rapidement les trois étapes ?
Pour la 1ère il s’agit d’un prologue de 2,4 kilomètres dont le premier départ sera donné à 16 heures, puis un départ toutes les 20 secondes. L’ordre d’arrivée servira pour la mise en grille du XCL. Le XCL, avec des départs par vague de trente coureurs du samedi sera composé de trois zones chronométrées de 2,4, 22,5 et 2,4 kilomètres et des liaisons de 8,9 kilomètres. La dernière étape, le XCO, se déroulera le dimanche, sur le circuit habituel de la Coupe de France même si le parcours sera modifié.
Les engagements ne pourront se faire que sur les 3 jours et il n’y aura pas de programme à la carte…
Dans un premier temps oui, uniquement sur les trois jours, ensuite s’il reste des places nous ouvrirons les engagements course par course.
Quelles sont vos ambitions en terme de participation ?
Nous avons limité le nombre de partants à 450 coureurs. Atteindre ce nombre serait, pour nous, un encouragement à maintenir cette formule à l’avenir.
Y aura-t-il des maillots distinctifs selon les classements ?
Non, car cela nous semble un peu compliqué. Par contre, plusieurs classements seront mis en place avec de nombreuses récompenses sur le XCL, le XCO et le général. Nous mettons également en place une grille de prix.
Quel est votre calendrier de lancement ?
Beaucoup d’informations sont déjà en ligne sur notre site, comme le programme des courses, les parcours, le règlement, etc. D’autre part, les inscriptions seront ouvertes à partir du 18 décembre, soit dans un mois, sur Vélo 101.
Propos recueillis le 17 novembre 2013.