Fabien, quel est ton sentiment en rejoignant le team Look-Beaumes-de-Venise ?
L’ambiance a l’air sympa. Il y a du matos au point. Reste à voir comment ce sera sur les premières courses et comment est le team en compétition.
Pour quel matériel opteras-tu ?
Je vais essayer les 29″ quand ils arriveront pour voir ce que ça donnera. Ensuite, je choisirai en fonction du vélo qui est le plus au point. Tout dépendra du circuit. Beaucoup de choses vont rentrer en ligne de compte. Je vais aussi faire pas mal de route cette saison. Je pense que le 29″ sera le meilleur compris. Ça me permettra d’éviter de trop changer de taille de roues et d’être posé presque comme sur un vélo de route.
Comment as-tu géré la reprise du VTT après ta saison de cyclo-cross ?
Après les Championnats du Monde, j’ai arrêté quinze jours. Puis j’ai repris sur du foncier. Je ferai mes premières courses sur route dans une semaine. On verra à la Coupe de France à Cassis si je suis prêt en terme d’intensités. Comme je l’ai dit, je vais faire plus de route cette saison. L’hiver a été mouvementé avec le cyclo-cross. C’est une préparation qui change. Les sensations vont aussi changer durant l’année.
Participeras-tu à d’autres compétitions avant la Coupe de France le 6 avril ?
Non, la Coupe de France de Cassis sera ma première compétition en VTT. Avant cela, je ne ferai que de la route avec l’Armée de Terre. Je testerai le VTT à Cassis.
Quel sera ton rôle au sein de l’effectif fourni de l’Armée de Terre ?
J’attends de voir. J’ai fait un programme pour la route. Je vais voir si le manager David Lima da Costa veut m’aligner sur certaines courses sur route avec eux. Je ne suis pas dans l’équipe de DN1. Je lui ai soumis une série d’épreuves par étapes auxquelles je voudrais participer pour préparer le cyclo-cross. J’attends de voir ce qu’il me dira.
Il n’est pas acquis que les cadors français soient à Cassis avec la première manche de Coupe du Monde une semaine plus tard à Pietermaritzburg. C’est bon signe pour toi ?
Cette année pour moi, le VTT ce sera pour le plaisir. Il n’y aura pas plus de stress que cela. Si je peux être sur le podium, je ne m’en plaindrai pas, surtout s’il y a de grosses courses en même temps. C’est l’objectif d’être présents sur les Coupes de France comme certains teams vont préférer viser les Coupes du Monde. Si je peux gagner une manche, je ne m’en priverai pas, mais l’objectif sera avant tout de me faire plaisir. Ce ne sera pas comme les années précédentes où il fallait des résultats au niveau mondial. Je ne ferai que les épreuves en France et les Championnats. Il n’y aura pas de pression particulière.
Tu ne participeras donc pas aux manches de Coupes du Monde, même celles qui se disputeront en Europe ?
Non, cette année, je me suis fixé l’objectif de préparer la saison de cyclo-cross. Le VTT me permettra de garder l’aspect technique, l’explosivité et de me faire plaisir dans un team sympa. Il ne reste qu’à être présent sur les courses et à marcher avec l’équipe.
Cela veut dire que tu sacrifieras également le XCE et la possibilité d’être avec l’équipe de France aux Championnats du Monde ?
Oui, je participerai au XCE en Coupe de France pour marquer des points pour le team et pour voir si j’arrive encore à démarrer, ce qui ne sera pas évident en se préparant plus pour le long.
Si on se projette en octobre 2014, tu préféras donc être à Besançon pour l’ouverture du Challenge National plutôt qu’à Fréjus pour le Roc d’Azur ?
Oui, je ferai la dernière manche de Coupe de France à Oz-en-Oisans, puis je ne ferais plus de VTT pour préparer le cyclo-cross. Cela fait déjà deux ans que je ne vais plus au Roc pour faire le Challenge. Cela ne me perturbe pas.
Tu es vice-champion de France. Penses-tu pouvoir détrôner Francis Mourey ?
Mon objectif cet été sera de travailler mes points faibles, notamment mon manque de puissance sur le plat. À partir de là, je verrai ce que je peux espérer pour la saison de cyclo-cross. Ça reste à voir. J’attends l’été pour voir comment gérer l’hiver.
Propos recueillis à Beaumes-de-Venise le 1er mars.