L’appel de Blaza Klemencic contre sa suspension a été rejeté par le Tribunal Arbitral du Sport. Le 20 mai dernier, l’Union Cycliste Internationale annonçait une suspension de deux ans contre l’athlète slovène après avoir relevé la présence d’EPO dans des échantillons prélevés hors compétition. Une banale affaire de dopage ? Pas tout à fait.
C’est l’évolution des méthodes de détection qui avait permis à l’UCI de démonter la supercherie. Le code mondial antidopage et le règlement antidopage de l’UCI permettent en effet de conserver des échantillons sur une période de dix ans. Dans le cas de Blaza Klemencic, ces derniers avaient été prélevés hors compétition le 27 mars 2012. La réanalyse de ses échantillons avait permis de détecter la présence d’EPO recombinante. La sanction avait été prononcée le 20 mai 2016, quelques mois après l’annonce de la positivité de l’athlète en septembre 2015.
Âgée de 36 ans, Blaza Klemencic devrait selon toute vraisemblance tirer un trait sur sa carrière. Championne d’Europe XC Marathon en 2004, la Slovène s’était également manifestée en cross olympique. Elle avait pris la médaille d’argent aux Championnats d’Europe à Saint-Wendel en 2014 derrière sa compatriote Tanja Zakelj et la médaille de bronze l’année suivante à Chies d’Alpago derrière Jolanda Neff et Eva Lechner.