Julien, peux-tu nous raconter le déroulement de ta course ?
La course s’est bien passée puisque j’ai l’expérience de l’an dernier, donc je connais le circuit. J’y avais participé et finit deuxième. Donc je savais qu’il fallait partir doucement et s’économiser. On a été un petit groupe à rouler ensemble notamment avec Thibault Delpuech que je connais très bien puisque l’on était ensemble dans le Team Auvergne l’année dernière. Je l’ai laissé prendre les choses en main, on s’est relayé et bien entendu. On a continué ensemble jusqu’au Plomb du Cantal puis j’ai été plus costaud que lui dans la descente. Arrivé au buron de la Tuillière je l’ai attendu un petit peu, vu qu’il m’avait attendu quand j’avais fait une pause-pipi. On a continué, mais rapidement j’ai vu qu’il était un peu amoché du coup j’ai continué sans lui.
C’était la bonne tactique de rouler à deux le plus longtemps possible ?
Oui, ce qu’il faut c’est rouler ensemble pour pouvoir se motiver. Ca a bien fonctionné au début, mais à partir du Thiézac Thibault s’est mis dans le rouge. Donc je suis parti tout seul en montant à mon rythme.
L’expérience de l’an passé t’a bien servi ?
Je pense oui, même si j’avais un peu peur à cause des conditions météo car la boue ce n’est vraiment pas mon fort. Puis finalement, le terrain était pratiquement sec donc tant mieux. Mais oui ça aide d’être du coin d’une part, et d’autre part d’avoir déjà fait ce circuit l’année dernière, c’est un vrai plus.
Est-ce que tu pourrais te présenter rapidement pour les internautes ?
Alors je suis Julien Toppan, j’ai 28 ans, je suis licencié au vélo club de Besse et j’habite Aurillac. Je travaille dans le rayon cycle d’Intersport à Aurillac. D’ailleurs je remercie mon magasin d’avoir pu me libérer aujourd’hui pour pouvoir courir. Aussi je fais partie de l’équipe Coupe de France de mon club. En ce qui concerne mon passé de vététiste, j’ai commencé à tremper dedans en 1998. C’était un loisir au départ, puis c’est vite devenu une passion. Il y a eu un gros trou pendant mes études, et après c’est plus qu’une passion, c’est devenu même mon métier.
Propos recueillis le 19 mai au Lioran.