Au sein de l’équipe nationale, le champion d’Italie Giacomo Nizzolo a montré sa grande forme à l’approche des championnats du monde. En effet, il remporte le sprint de la centième édition du Tour du Piémont, en devançant Fernando Gaviria (Etixx) et Daniele Bennati (Tinkoff). Le rythme a été très rapide et les 100 premiers kilomètres de course ont été bouclés en seulement deux heures. Un groupe de tête fort de 38 unités a imposé un tempo très élevé jusqu’à ce que le français Stéphane Rossetto (Cofidis) se détache pour entamer un long raid solitaire. Ce dernier sera finalement repris à 3 kilomètres de l’arrivée, laissant ainsi les sprinteurs s’expliquer entre eux dans la dernière ligne droite.
Giacomo Nizzolo : « Lorsque je me suis levé ce matin je ne me sentais pas bien. J’ai dit au coach Davide Cassani, que je verrais pendant la course si j’étais capable de courir correctement ou non. Finalement, après la première côte, je me sentais bien dans le groupe de tête de 38 coureurs. Le final était un sprint assez technique, je ne le connaissais pas donc je suis passé très près de la chute dans le dernier virage. Je ne pouvais pas mieux demander pour ma dernière course avant les championnats du monde. Gagner une course si rapide contre des rivaux d’un niveau aussi élevé est fantastique. Le fait de gagner avec le maillot de champion national sur les épaules au sein de l’équipe d’Italie rajoute encore du prestige à cette victoire ».
Fernando Gaviria : « Je pense que, contrairement à moi, Nizzolo connaissait le final et ça a fait la différence. Il était le plus fort également. C’était une arrivée difficile et j’ai manqué un peu de puissance. Mais je me sens bien. J’ai la forme que je voulais avoir avant les championnats du monde et j’ai deux semaines encore pour atteindre une forme parfaite. J’ai beaucoup apprécié cette course parce que nous avons roulé à un rythme rapide et c’est exactement ce dont j’ai besoin pour préparer les mondiaux. »
Daniele Bennati : « Je me sentais bien les 20 derniers jours après la Vuelta. Aujourd’hui je voulais essayer de gagner une fois de plus, étant donné que j’ai déjà gagné cette course à deux reprises. Nous nous attendions à un départ rapide à cause de la côte que nous avions à gravir en début de parcours. J’ai pris le départ assez motivé, avec mes co-équipiers. Le groupe de tête était assez conséquent, et si Gaviria et l’autre coureur de Etixx n’avaient pas chuté au sein de ce group, le scénario de course aurait pu être différent. Seulement le Team Sky, AG2R la Mondiale et mes co-équipiers ont roulé pour réduire l’écart. A l’arrivée, devant moi, il y a Nizzolo et Gaviria, deux jeunes sprinteurs très forts. Je suis tout de même heureux. Nous avons deux très bons sprinteurs pour les mondiaux : Nizzolo et Elia Viviani. Peut être que nous n’avons pas les meilleurs sprinteurs du monde mais l’équipe peut faire un très bon travail pour ces deux coureurs ».