N°1 Romain Bardet en jaune sur le Tour
Romain Bardet 2018 | © hmadec pic
L’espoir que Romain Bardet brise enfin la glace et porte, au moins un jour, le maillot jaune qui aura 100 ans l’année prochaine. Un jour ? Le scénario est simple, le samedi 13 juillet, arrivée à Saint-Etienne, en provenance de Mâcon, une étape piégeuse que tout le monde n’a pas jugé utile de reconnaître. Les hommes de Julien Jurdie, un pur Stéphanois, eux, la connaissent par cœur cette étape et même son final. Romain Bardet en jaune, le 13 et même le 14 juillet pour rejoindre Brioude, sa ville d’attache, étape difficile au départ mais le jaune lui colle aux épaules. Tellement que le 15 juillet, le 15, comme son Cantal natal, il traverse les 80 premiers kilomètres, les routes Cantaliennes en jaune comme les massifs de jonc. Il rejoint Albi paré et plus encouragé que jamais. 1 jour en jaune, 3 jours, toujours ?
N°2 La fin des oreillettes pour l’aspect tactique
Peloton pros hommes | © Getty Images
Un autre aspect que nous ne pouvons pas oublier est qu’enfin les oreillettes, ce cancer du cyclisme, soient interdites en course. Que l’instinct des coureurs soit enfin remis à l’honneur, et même celui des directeurs sportifs dont on a le sentiment, des fois, qu’ils se reposent eux-aussi sur ces oreillettes façon joystick avec lequel on joue à loisir. Un exemple : Championnats de France à Mantes-la-Jolie, très belle attaque d’Anthony Turgis qui joue son va-tout à quelques encablures de l’arrivée, il est repris, son manager nous dit « Avec les oreillettes, je lui aurais dit de ne pas y aller » et on fait quoi des erreurs qui, bien débriefées, permettent de progresser. On est d’accord, place au modernisme, les oreillettes côté sécurité, on les maintient.
N°3 Une nouvelle équipe féminine Française UCI de premier rang
Victoire de Lauren Kitchen 2018 | © Corentin Photographie
Les filles de FDJ-Nouvelle Aquitaine commencent à se sentir bien seules comme team UCI de premier rang. Alors formons le vœu qu’une seconde, une deuxième même équipe se crée en France, de top niveau pour ne serait-ce que faire revenir certaines filles exilées, faute de moyens suffisants en France. Et ainsi permettre aux jeunes espoirs de monter en gamme, de performer et de rêver de faire comme les grandes. Une idée du sponsor potentiel ? Pas complètement au hasard, AG2R la Mondiale, qui remplit tous les critères : déjà une équipe pro, donc questions matérielles résolues, et puis, parmi les millions de clients du groupe d’assurances et de prévoyance, il y a assurément beaucoup de femmes, ne serait-ce qu’à cause de la moyenne d’âge supérieure chez les femmes que chez les hommes. Un souhait 2019 pour la saison 2020 !
N°4 Le développement du cyclo-cross en France
Francis Mourey s’impose à Flamanville | © Yohan Chevillard
Un autre souhait pour l’année 2019 serait de voir le cyclo-cross se développer davantage aujourd’hui dans un pays où la plupart des amoureux des sous-bois et tous ceux qui gravitent autour n’attendent que ça. La fédération regorge de coureurs qui n’ont que besoin de s’exercer encore et encore aux côtés des plus grands pour pouvoir performer au plus haut niveau. Ce ne serait surement pas une erreur que de développer le cyclo-cross en France en se donnant les moyens d’organiser davantage de courses internationales dans un pays frontalier avec la Belgique. La Mézière doit aujourd’hui servir d’exemple et montrer que l’hexagone peut aussi être à la hauteur. De plus, quand l’on voit qu’il est parfois difficile pour notre team France d’aller courir à l’étranger sur un niveau mondial, alors pourquoi ne pas songer à faire venir les courses à nous plutôt que d’aller les chercher ? Il y a matière à faire encore plus connaitre une discipline du vélo parfois oubliée.
N°5 La médiatisation de la globalité des courses féminines
Peloton au Tour de l’Ardèche | © Vélo Focus
Le cyclisme féminin est actuellement en plein essor. Une des choses les plus importantes est que toutes les courses féminines au label UCI soit diffusées en direct à la télévision. L’équipe 21, Eurosport et même parfois France 3 le font déjà, que cela continue dans ce sens.