Notre tatoué suivant est sorti victorieux de la première étape de cette Vuelta 2017 lors du contre-la-montre par équipe à Nîmes. Il évolue au sein du team BMC aux côtés du premier tatoué de notre rubrique Nicolas Roche, il s’agit de Rohan Dennis !
Quand as-tu décidé d’avoir ton premier tatouage ?
C’était vers 18 ans sur l’épaule. J’ai toujours voulu un tatouage sans vraiment savoir ce que je voulais. J’ai regardé dans les livres, sur les murs, je ne savais pas si je voulais plutôt un diable, plutôt un dragon.. Finalement. J’ai trouvé une image de chien et je me suis dit « ca y est, ce sera ça ». A cause d’une chute, il est bien abîmé maintenant !
Qu’ont pensé tes parents à cette époque puisque tu étais mineur ?
Ils n’aiment pas les tatouages et ont pensé que je faisais quelque chose de stupide, mais ne m’ont pas empêché de le faire pour autant. Quand j’ai fait celui de mon dos, ils m’ont dit que celui-ci ne leur déplaisait pas, ce qui est un gros progrès pour mes parents !
Penses-tu avoir d’autres tatouages ?
A l’heure actuelle, j’en ai quatre mais c’est devenu une addiction et c’est certain que j’en aurai d’autres, mais je ne sais pas encore vraiment quoi. Je n’en ai que sur la partie supérieure du corps : sur l’épaule, sur le torse et dans le dos.
Je n’ai pas envie d’en avoir sur les jambes, ni d’en avoir sur les bras car ce sont des parties visibles. Si je dois me reconvertir un jour, je n’ai pas envie de passer à côté d’un job à cause de mes tatouages, donc je fais attention et je préfère qu’ils soient cachés. C’est quelque chose de très personnel.
Les réalises-tu plutôt en hiver ?
Oui, en effet, c’est une période plus simple pour les faire. Nous avons plus de temps.
Savais-tu qu’au Japon, les tatouages sont pour la mafia ?
Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je pense que c’est culturel. En Australie par exemple, le tatouage est très répandu, surtout si les gens ont une moto.
Penses-tu garder tes tatouages toute ta vie ?
Oui, je pense qu’avoir un tatouage, c’est pour toujours. Quand c’est fait, c’est fait ! Je n’ai aucun regret. J’imagine que quand on est jeune, on peut en effet faire un tatouage de manière impulsive, sans vraiment y réfléchir, et regretter par la suite.
Mathilde Duriez, Vélo101,