Alejandro Valverde champion du Monde à InnsbruckAlejandro Valverde champion du Monde à Innsbruck | © Sirotti

Deux fois second, trois fois troisième, Alejandro Valverde (Movistar) a enfin décroché le plus grand succès de sa carrière, la victoire sur les championnats du Monde. A Innsbrück, le Murcien s’est montré solide dans la montée finale pour rester au contact de Bardet et Woods, avant de faire parler sa vitesse dans le sprint final. Un statut de favori dans ce sprint qu’il a assumé en prenant la première position et en lançant son sprint à plus de 300 mètres. 

Triple tenant du titre, Peter Sagan (Bora Hansgrohe) a craqué dans l’enchainement des difficultés ce lundi. Bien trop difficiles pour ses qualités de puncheur, les pentes d’Innsbrück ont eu raison de sa soif d’arc en ciel. Mais le Slovaque s’est tout de même illustré, en montant sur le podium pour passer le flambeau à la légende Valverde. A coup sur, l’image de ces championnats.

Après son passage sur la ligne d’arrivée, Alejandro Valverde a pu laisser éclater sa joie, son émotion de devenir champion du Monde à 38 ans, après avoir couru derrière ce titre pendant tant d’années. Une victoire fêtée avec ses coéquipiers espagnols Ion Izagirre et Mikel Nieve. Mais également avec son ami et camarade Nairo Quintana de la Movistar. Une belle accolade entre les deux hommes a été captée par les images de la réalisation.

Médaille d’argent pour les Bleus qui auront été les grands acteurs des Championnats d’Innsbrück élite. Ce groupe composé des tous meilleurs grimpeurs du peloton n’aura malheureusement pas ramené la plus belle des médailles. Mais la deuxième place de Bardet reste la meilleure performance tricolore depuis la victoire de Laurent Brochard en 1997. 18 ans que la France n’était pas montée sur le podium.

Avec des pourcentages au-delà des 20%, la dernière ascension du parcours a fait mal à bon nombre de coureurs. A l’avant, l’Italien Gianni Moscon a du abdiquer et laisser le titre filer. Derrière, Andrey Zeits (Kazahkstan) ou Carl Fredrik Hagen (Norvège) ont même posé le pied à terre pour finir la difficile côte.