David, comment s’est passé le final de l’étape ?
J’étais dans l’échappée, et au début je ne roulais pas puisqu’il y avait Tony (ndlr : Tony Gallopin) qui était derrière à 25, 30 secondes. Puis à trois kilomètres de l’arrivée, quand j’ai vu que ça ne revenait pas, j’ai tenté ma chance dans le final. J’ai attaqué une première fois mais c’est Zubeldia qui est venu me chercher. Et après ça s’est joué au sprint.
Justement ce sprint, Wouter Poels était plus fort que vous ne le pensiez ?
Oui il est costaud. Mais c’est vrai que je ne suis pas sprinteur aussi.
Et sinon comment s’est passée la montée du Grand-Colombier pour vous ?
Ca s’est bien passé. Tony a fait une belle montée, mais il n’a pas pu basculer avec les meilleurs. Donc moi j’étais là au cas où il aurait du mal à suivre et bon, même si on ne remporte pas ce Tour de l’Ain l’équipe a été présente.
Et enfin, quelles sont vos sensations sur cette course ?
Ca va, je me sens plutôt bien, mais j’espère être plutôt bien à la Vuelta.
Propos recueillis à Belley le 14 août 2010.