Trente jours. C’est la durée pendant laquelle l’équipe Pishgaman Cycling sera interdite de compétition, en application du règlement qui prévoit la suspension d’une équipe, quelle qu’elle soit, en cas de deux résultats d’analyse anormale sur une période de douze mois. La formation continentale iranienne, concernée par un premier cas de dopage sur la Jelajah Malaysia en octobre 2015 (contrôlé positif à des stéroïdes anabolisants androgènes, Naser Rezavi a été suspendu quatre ans), avait dû faire face à un second cas sur la même épreuve en octobre 2016. Cette fois, c’est l’Iranien Rahim Emami qui avait été rattrapé par les contrôleurs.

Saisie par l’Union Cycliste Internationale, la Commission Disciplinaire s’est donc prononcée en faveur d’une suspension de trente jours qui prendra effet lundi prochain et courra jusqu’au 6 avril. Aucun coureur de Pishgaman Cycling ne sera autorisé à courir au cours de cette période.

C’est la troisième fois, depuis l’introduction du fameux article 7.12.1 du règlement antidopage de l’UCI, que cette disposition est prise. Deux violations du règlement en douze mois avaient entraîné au préalable la suspension d’Androni-Sidermec (30 jours) en août 2015. Idem pour Soul Brasil (55 jours) en décembre 2016.