Ce dimanche s’est déroulée la septième édition de la Ride London Surrey Classic, en catégorie UCI World Tour. Sur un parcours mythique dans les rues de Londres, les coureurs devaient parcourir 183 kilomètres, devant un public britannique incroyable. La veille en fin de journée les féminines avaient ouvert la route, et c’est la Néerlandaise Kirsten Wild (Wiggle High 5) qui fut la plus puissante pour aller s’imposer au terme d’un sprint massif. Marianne Vos (WM3) a prit la seconde place et la jeune Italienne Elisa Balsamo (Valcar) complète le podium.
Les hommes se sont élancés dimanche après-midi, sous une météo britannique, avec une fine pluie au rendez-vous, les gabbas et les manchettes étaient de la partie. Les attaques fusent dès le début, sous l’impulsion de la Bahrain Merida notamment. Caleb Ewan (Mitchelton Scott), Manuele Boaro et Valerio Agnoli (Bahrain Merida), Aaron Verwilst (Sport Vl Baloise), Pawel Cieslik (CCC) et Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale) composent la première échappée. L’écart augmente rapidement à 7 minutes, la Bora Hansgrohe, Quick Step Floors et Dimension Data assurent la poursuite. Après le passage sous les 100 kilomètres, la Sky et la Trek-Segafredo viennent donner un coup de main à l’avant du peloton, l’écart en faveur des échappées diminuent rapidement.
Dans les petites bosses présentent sur le parcours avant de rejoindre Londres, un groupe de contre se dessine, avec Michael Matthews, Owain Doull, Peter Kennaugh, Jay Mc Carthy et Nathan Haas. Jonction à l’avant à 60 kilomètres de l’arrivée, ils sont désormais dix en tête. 30 secondes d’avance pour les hommes de tête à une trentaine de kilomètres du final, sur un peloton emmené par la Quick Step Floors, Lotto Soudal et Dimension Data. Regroupement général à moins de dix kilomètres, la pluie est bien présente, la tension dans le peloton également. Sur ce sprint très rapide le nouveau champion d’Allemagne s’impose, en la personne de Pascal Ackerman (Bora Hansgrohe). Il devance les Italiens Elia Viviani (Quick Step Floors) et Giacomo Nizzolo (Trek Segafredo). Le premier Français est Rudy Barbier (AG2R La Mondiale), il termine à la dixième place. Son équipe a été particulièrement active, notamment avec Alexis Gougeard dans l’échappée, et à son aise dans les grimpeurs.
« J’ai chuté au milieu de la course et l’équipe m’a ramené, c’est incroyable », déclare le vainqueur. Son dauphin Elia Viviani s’est également confié après l’arrivée « C’est toujours super de rouler dans les rues de Londres. J’étais là en 2012 pour les Jeux-Olympiques et c’était une expérience incroyable. Je reviendrai l’an prochain pour gagner. ».
Classement Ride London 2018 :
- Pascal Ackerman (Bora Hansgrohe) en 4h20’10’’
- Elia Viviani (Quick Step Floors) mt
- Giacomo Nizzolo (Trek Segafredo) mt
- Ivan Garcia Cortina (Bahrain Merida) mt
- Simone Consonni (UAE Emirates) mt
- Phil Bauhaus (Sunweb) mt
- Jean-Pierre Druker (BMC) mt
- André Greipel (Lotto Soudal) mt
- Jonas Koch (CCC) mt
- Rudy Barbier (AG2R La Mondiale) mt
Par Maëlle Grossetête