Comment récupère-t-on du Tour de France quant à sa fin, le 1er août, le marché des transferts s’ouvre ?
Ca fait partie de notre histoire et de notre vie de tous les jours. On sait que tout ne s’arrête pas à l’issue du Tour de France. Pour beaucoup de médias, de téléspectateurs oui. En ce qui nous concerne, pas du tout. Pendant le Tour de France, on travaille déjà sur la saison d’après, sur les budgets, sur le recrutement. Et après, c’est vrai que le 1er août, c’est la date fatidique pour commencer à annoncer le recrutement. C’est un travail qui se perpétue tout au long de l’année et on est habitué.
Quand vous êtes arrivé dans le QG de l’équipe, vous avez fait un petit tour pour voir les mécaniciens. C’est important de le faire avant d’être la tête dans le guidon lorsque la Vuelta commence ?
Mon passage ici sur la Vuelta était obligatoire. Quand on vient sur un grand Tour avec Romain Bardet, avec Domenico Pozzovivo et Alexandre Geniez, on a des ambitions. Et évidemment, il faut aussi faire le tour de la question avec les assistants, les mécaniciens. Voir comment cela se passe, s’imprégner de ce qui a déjà été mis en place depuis un jour ou deux et puis de continuer le chemin pour la mise en route sur cette Vuelta qui j’espère sera fructueuse.
Quand vous mettez-vous totalement en immersion dans la Vuelta ?
On est déjà dedans depuis plusieurs jours, voire quelques semaines. Le fait d’arriver ici, sur cette Vuelta avec un effectif assez fort, on s’est déjà penché sur le sujet depuis quelques semaines. On a mis en place une structure importante autour de nos leaders. On a toutes les raisons d’être ambitieux ici sachant que le plateau est relevé avec notamment les principaux protagonistes du Tour de France. La Vuelta a beaucoup de chance d’avoir un plateau si important. Ca risque de générer une très belle bataille et nous, on s’est préparé depuis plusieurs semaines.
Il y a très peu de sprinteurs sur cette Vuelta donc très peu d’équipes à chasser l’échappée. Cela peut signifier une priorité aux attaquants. Comment anticipez-vous cela ?
Souvent, dans les grands Tours, on dit souvent que les premières étapes sont réservées aux sprinteurs ou aux équipes voulant faire un bon classement général. Les bons de sortie sont quand même assez rares dans les premières étapes. Là, rapidement, on va être dans la montagne puisque dès la 3ème étape, on arrive à Andorre. Donc, forcément, on risque d’avoir un étalonnement des meilleurs, on verra ça assez clairement. Ca veut dire que derrière, cela va générer des possibilités d’échappée pour les coureurs. Il y a effectivement peu d’étapes pour les sprinteurs, et plusieurs pour les baroudeurs. Donc, en fonction de notre classement général de nos leaders, on verra si on axe beaucoup plus autour des leaders ou si on chassera les étapes.