Anthony, vous avez participé au contre-la-montre de Nice pour Mécénat Chirurgie Cardiaque, quel est votre premier sentiment ?
C’était fantastique, cela faisait sept ans que je n’étais pas venu sur Mécénat Chirurgie Cardiaque. Là, d’être sur la promenade des Anglais, de pouvoir rouler, c’était extraordinaire comme sensation. Qui plus est par ce temps-là. Même si on a pris un petit vent de face sur le retour. Mais au final, c’était sympa.
Avez-vous été encouragés sur le parcours ?
C’était pas mal, mais on était sur le parcours le matin et le public n’était pas encore tout à fait réveillé.
Par quel champion avez-vous été marqué dans votre jeunesse ?
Sans contestation, par Bernard Hinault. Et puis évidemment, Lance Armstrong plus récemment. Par contre, je n’ai jamais été sur le bord de la route pour applaudir les champions. Le vélo est venu sur le tard pour moi, depuis une petite quinzaine d’années.
Quand avez-vous commencé à pratiquer assidument ?
Il y a dix ans. Mais malheureusement, il y a un an, j’ai eu une rupture des ligaments croisés du genou. J’ai un peu perdu. Avant j’en faisais trois ou quatre fois par semaine. Mais je vais reprendre au mois de septembre. Avec mes problèmes de ligaments, le vélo me permet de reprendre plus facilement, même si ça va beaucoup mieux aujourd’hui.
Que vous apporte le vélo ?
La détente. Je roule beaucoup à Longchamp et dans les Yvelines. J’aime quand même pousser. Mais je fais cela pour me sentir bien. J’évacue le stress, les nerfs. Et je trouve que c’est un beau sport, car c’est un sport d’humilité. Si on prend les sports de combat, la boxe par exemple, quand vous êtes jeunes vous avez le dessus. Là, je vois des gens qui ont 60 ans et qui roulent comme des avions. Il faut rouler encore et encore. C’est ce que j’aime dans ce sport. On ne peut pas frimer en vélo.
Propos recueillis à Nice le 2 juillet 2013.