14ème étape : Blagnac-Rodez (181,5 km)
Après son séjour dans les Pyrénées, le Tour de France se dirige à nouveau vers les Alpes… via un nouveau massif montagneux : le Massif central. Avant de s’y produire demain, les coureurs traceront un trait d’union entre Blagnac (Haute-Garonne) et Rodez (Aveyron).
Plusieurs scénarios sont envisagables sur un terrain tel que celui-ci. Ou bien l’échappée matinale, qui cherchera à se former sur les routes planes empruntées en début de course, parviendra à se maintenir devant jusque dans les reliefs du final. Ou bien un attaquant de la dernière heure réussira son coup. Ou bien encore le peloton se reformera pour laisser s’exprimer les sprinteurs-puncheurs dans la côte de Saint-Pierre.
L’étape se compose de deux sections distinctes. A la première partie plane qui traversera une partie du Tarn se succéderont des routes vallonnées. Deux côtes sont référencées au viaduc du Viaur (2,3 km à 7 %) puis à Centrès (2,3 km à 7,7 %), mais le parcours en comportera bien d’autres, à l’image de la montée vers La Primaube (4 km à 4,6 %) à 11 kilomètres de l’arrivée.
A compter de cette énième bosse, la course plongera vers Rodez, où il faudra faire montre de punch dans les derniers hectomètres pour venir à bout d’une côte de Saint-Pierre longue de 570 mètres à 9,6 %. Il y a deux ans, Greg Van Avermaet y avait surpris Peter Sagan et Jan Bakelants.