16ème étape : Le Puy-en-Velay-Romans-sur-Isère (165 km)
A l’aube de la troisième et dernière semaine du Tour de France, et tandis que le suspense se maintient à un joli degré d’intensité, la course prend la direction des Alpes, où deux étapes capitales l’attendent demain puis après-demain. Pour se présenter face à son dernier massif, le peloton devra d’abord s’extraire du Massif central au départ ce matin du Puy-en-Velay (Haute-Loire).
Cette première portion sur les hauts plateaux ardéchois devrait favoriser la formation d’une échappée, sa composition et le nombre de coureurs s’y présentant devant impacter la suite des événements puisque le grand dilemme du jour sera de savoir qui des attaquants matinaux ou des sprinteurs remportera son bras de fer.
Avec la côte de Boussoulet (4,5 km à 6,3 %) au kilomètre 20, qui prolongera un départ en faux plat montant, devrait se former l’échappée du jour. Elle bénéficiera des routes vallonnées que l’on trouvera en première moitié d’étape pour creuser un écart déterminant sur la suite de son entreprise.
Au franchissement du Rhône à 55 kilomètres de l’arrivée, ce sera alors tout plat – mais pas tout droit – jusqu’à Romans-sur-Isère (Drôme). Un final aux multiples changements de direction qui, avec le vent annoncé dans la vallée du Rhône, pourrait fort bien profiter aux plus hardis. En cas de regroupement et d’arrivée au sprint, il faudra faire avec une arrivée sous forme de gymkhana. Trois ronds-points et deux courbes seront à négocier dans le dernier kilomètre jusqu’à déboucher sur une courte dernière ligne droite de 300 mètres de long.