Peux-tu nous en dire plus sur la manière dont tu as obtenu ce poste ?
C’est un petit travail saisonnier mais en temps normal je suis en école de commerce à Bordeaux. J’ai eu ce poste via une agence basée à Montpellier et elle me donne régulièrement des petites missions de ce type. Ils m’ont envoyé l’offre, je l’ai accepté et ils m’ont donné une accréditation « presse » pour travailler sur la Vuelta.
Quelles sont tes directives pour la distribution des journaux ?
Je n’ai pas de zone définie. En revanche, j’ai une collègue, qui est prof d’anglais en temps normal, nous sommes en binôme et nous nous répartissons l’ensemble de la zone départ : podium présentation et village départ. D’ailleurs, nous avons un gros stock de journaux et nous devons venir nous ravitailler à chaque fois. C’est assez lourd, mais dès que le stock est épuisé, la mission est terminée.
Est-ce la première fois que tu travailles sur la Vuelta ?
Oui tout à fait, d’ailleurs je ne connaissais pas ! (Rires). Je sais que c’est l’équivalent du Tour de France mais pour l’Espagne. Je trouve cela bien que la Vuelta soit partie de France, cela a permis de faire connaître des petits villages comme Prades où il n’y a que 4000 habitants en temps normal mais pour le départ de l’étape la population a doublé.
Dans le monde du cyclisme, il y a beaucoup d’hommes. Quelle est ton opinion à ce sujet ?
Je pense qu’il faut que cela change et que les femmes y soient plus présentes. D’ailleurs, pourquoi ne pas mettre en place un Tour de France pour les femmes ?
Cela a été un gros sujet de débat il y a quelques années mais ce Tour de France pour féminin n’a pas pu être mis en place car en termes d’audience et de retombées économiques ce n’était pas forcément intéressant…
C’est vraiment dommage, il faudrait tout mettre en place pour que cela puisse avoir lieu, c’est une question de motivation…
As-tu entendu parler du nouveau protocole de cette Vuelta 2017 avec 4 hôtesses et un hôte ?
Je trouve cela bien. En effet, je trouvais cela sexiste, cela contribue à créer une mixité sur le podium.
Quand se termine ta journée ?
Notre journée s’achève dès que les cyclistes partent en course, donc aujourd’hui c’est à midi et demi par exemple.
Cela te tenterait-il de travailler à nouveau sur la Vuelta ?
Oui bien sûr ! J’aimerais beaucoup si tout se passe bien !
Propos recueillis par Mathilde Duriez