Les championnats du monde sur piste 2018 se déroulent à Apeldoorn aux Pays-Bas, d’aujourd’hui mercredi 28 février à dimanche 04 mars. 20 épreuves seront au programme, comme lors des précédents mondiaux. En 2011, le vélodrome d’Apeldoorn avait déjà accueilli les championnats du monde, ainsi que les championnats d’Europe en 2011 et 2013. Les compétitions débuteront aujourd’hui avec les qualifications de la poursuite par équipes femmes et hommes, la vitesse par équipe femmes et hommes, et le scratch féminin.
Pour les disciplines du sprint, nous retrouverons dans le clan tricolore Mathilde Gros (US Créteil) qui sera alignée en vitesse individuelle et en keirin. Du côté des hommes, Michaël d’Almeida, Rayan Helal et Sébastien Vigier seront au départ pour l’US Créteil, accompagnés de Quentin Lafargue (Girondins de Bordeaux), de Melveen Landerneau (Team 94 cycling) et de l’expérimenté François Pervis (Laval Cyclisme 53). Sur les épreuves d’endurance, l’entraîneur national Steven Henry a retenu Coralie Demay (FDJ Nouvelle Aquitaine Futuroscope), Marie Le Net (VC Pontivyen) ainsi que Marion Borras, Valentin Fortin et Laurie Berton (toutes les trois à la DN Dames BioFrais). Enfin chez les hommes, Banjamin Thomas (FDJ), Adrien Garel (Vital Concept Cycling Club), Morgan Kneisky (AC Bisontine) seront de la partie. Ils seront accompagnés de trois sociétaires du Vendée U, Florian Maître, Louis Pijourlet et Aurélien Costeplane. Ce dernier remplace Thomas Denis, forfait pour ces mondiaux.
Le manager de la filière piste à la Fédération Française de Cyclisme, Bruno Lecki a partagé les ambitions de l’équipe de France pour ses mondiaux. En endurance chez les femmes, « on est dans une optique de travail de développement afin de progresser dans le ranking international en poursuite par équipes. », l’équipe sera un mixte de jeunesse et d’expérimentées avec Laurie Berthon et Coralie Demay. Chez les hommes, l’objectif est d’aller chercher une belle performance collective en poursuite par équipes, malgré l’absence de Corentin Ermenault qui est un élément moteur du groupe. Pour les épreuves en peloton, Morgan Kneisky et Benjamin Thomas sont des valeurs sûres, ainsi qu’Adrien Garel qui est le champion d’Europe du scratch élite. Pour les sprinteurs, « on a axé cette saison sur un mix entre la jeune génération et nos athlètes confirmés. L’idée est vraiment d’aller sur à la fois une optique de travail, et de résultats ». Enfin, Mathilde Gros n’aura pas de pression suite à sa chute en novembre dernier qui l’a obligé à être loin des pelotons quelques semaines. « On souhaite juste qu’elle fasse pour le mieux, enchaîne les matchs, qu’elle acquiert de l’expérience, vive de grands évènements afin d’exprimer au mieux ses énormes capacités. », conclut Brunot Lecki.
Par Maëlle Grossetête