Juste avant le Tour, les coureurs de la FDJ.fr ont perçu le nouveau modèle du Lapierre Aircode, un tout carbone conçu pour les routiers-sprinteurs et la moyenne montagne. C’est le vélo de Thibaut Pinot, qui utilise un 52.
Il s’agit d’un vélo de 6,9 kg, soit naturellement au-dessus du poids limite autorisé par le règlement (6,8 kg). « On essaie de ne pas trop jouer avec les limites pour ne pas avoir à jongler avec le poids, précise le mécanien de l’équipe Arnaud Desoeuvre. On préfère être un tout petit peu au-dessus afin d’être tranquilles lorsque les commissaires pèsent le vélo et de ne pas avoir, comme beaucoup d’équipes, à rajouter du poids. Thibaut a une position de grimpeur, un peu à l’avant sur le vélo, assez bas, d’où une potence qui peut sembler longue mais qui reflète seulement sa position. »
La section des boyaux dépend du choix des roues. « Chez Shimano, les C24 et C35 ne prennent que du boyau de 22, les C50 et C75, des jantes plus larges, nous obligent à mettre des boyaux plus larges pour l’aérodynamisme. »
Côté assise, chaque coureur peut opter pour la selle qui lui convient le mieux dans la gamme Fizik. « Avec Fizik, poursuit Arnaud Desoeuvre, nous disposons de plusieurs modèles. Chaque coureur choisit celle qui lui correspond le mieux. Une fois qu’il a trouvé celle qui lui va, c’est la bonne. Thibaut utilise depuis deux ans l’Arione R1 et n’en change pas. »
Le mécanicien dépeint un coureur exigeant mais pas démesurément. « Il veut que son vélo fonctionne. Lorsqu’il demande quelque chose, il faut qu’il l’ait, mais ce n’est pas quelqu’un de très matérialiste. Il n’a pas de détails à lui qu’il faut rajouter sur le vélo, qui reste à ses yeux son outil de travail. Ce qui compte pour lui, c’est que sa position soit la bonne. »