Originaire de Sardaigne, Fabio Aru est fier d’où il vient. Le Specialized Tarmac qu’il utilise toute l’année et donc sur le Tour quel que soit le profil de l’étape, dispose d’une décoration spécifique qui rappelle les origines du vainqueur de la dernière Vuelta.
Rouge et blanc, le vélo est aux couleurs du drapeau sarde. Un drapeau que l’on retrouve à plusieurs endroits sur son vélo : fourche, tube supérieur et tube de selle notamment. Le cavalier qui apparaît sur son tube supérieur évoque son surnom : le chevalier des Quatre Maures.
En dehors de cette décoration spéciale, le vélo de Fabio Aru est tout à fait standard avec des manivelles de 172,5 mm et une potence longue de 120 mm.
Avec son profil de grimpeur, le Sarde évite les jantes trop hautes. C’est ainsi qu’il pourra utiliser des jantes de 32 mm sur des étapes toutes plates. Les Corima S+ de 47 mm peuvent néanmoins être de sortie si le vent est nul. Ses boyaux Specialized S-Works Turbo sont gonflés à 8,5 bars à l’arrière et 8 à l’avant.
L’Italien change rarement de développement avec un 53-39 à l’avant et une cassette de 11-29 à l’arrière. Si son coéquipier Vincenzo Nibali reste fidèle au groupe mécanique, Fabio Aru est passé à l’électrique.
Attentif au matériel, le leader de l’équipe Astana cherche à être au plus proche de 6,8 kilos et s’autorisera un excédent de 100 grammes sur les étapes de plaine. En revanche, il accorde une confiance absolue à son mécanicien Gabriele Tosello et vérifie à peine sa machine avant de se rendre au podium-signature.