1,75 mètre, 60 kg, telles sont les mensurations de Daniel Navarro (Cofidis), un grimpeur obsédé par le poids de son vélo. Puisque l’Union Cycliste Internationale impose un poids minimal de 6,8 kg, son Orbea Orca doit peser 6,8 kg. Et pas un gramme de plus !
Doté d’une peinture spéciale pour le Tour, l’Orca de Dani Navarro affiche toujours le poids minimal sur la balance, une exigence du coureur espagnol, plus intraitable en la matière que ses coéquipiers. Régulièrement, l’Espagnol vérifie son vélo pour être toujours à la limite. Il a ainsi fait rajouter des blocages de roue et une visserie des mâchoires de frein en titane.
De taille 51, son cadre est monté d’une potence FSA de 100 millimètres pour un cintre de 42 centimètres du fait du petit gabarit du grimpeur.
Pour Dani Navarro comme pour les autres grimpeurs de l’équipe, l’équipe Cofidis a apporté cette année de l’innovation avec des roulements céramiques au niveau des roues et des galets de dérailleur, ceci afin d’alléger le vélo et d’offrir une meilleure qualité de roulement.
Quel que soit le profil, l’Asturien utilise toujours des jantes de 40 millimètres (Vision met également à disposition des coureurs des jantes de 24, 30 et 55 millimètres). Ses boyaux Kenda de 25 de section sont gonflés à 7,5 bars.
Daniel Navarro emmène un 53/39 à l’avant (voire 54 sur certaines étapes, vent de dos) pour une cassette 11-25 en plaine, 11-27 en montagne. Son choix, côté selle, s’est porté sur une Prologo Nago Evo CPC. Pour son poids, forcément. Seul contresens dans sa quête de légèreté, l’utilisation en toutes circonstances de deux porte-bidons quand un leader peut prétendre au privilège de n’en faire monter qu’un seul.