N°1 : Rui-Alberto Faria Da Costa (POR) : Movistar Team ==> Lampre-Merida

Déjà en août quand le transfert de Rui-Alberto Faria Da Costa avait été annoncé, Lampre-Merida semblait avoir senti le bon coup. Depuis le 29 septembre, on peut crier au coup de génie. Celui qui a été sacré champion du monde évoluera chez Lampre en 2014. Pour Rui Costa, c’est une évolution majeure dans sa carrière, lui qui était un peu à l’étroit chez Movistar. « Ces dernières années, j’ai connu une belle progression qui m’a permis de remporter de belles victoires, souligne le Portugais le jour de l’annonce de son transfert. Je pense que le moment est venu pour moi de me fixer des objectifs encore plus importants. Je veux me battre pour de bons résultats dans des courses par étapes importantes comme le Tour de France. Je pense que Lampre était la meilleure équipe pour accomplir ces objectifs. »

N°2 : Sylvain Chavanel (FRA) : Omega Pharma-Quick Step ==> IAM Cycling

En fin de contrat dans une équipe Omega Pharma-Quick Step qui ne souhaitait pas le conserver, Sylvain Chavanel attire les convoitises. Un retour en France est même évoqué chez Ag2r La Mondiale, mais finalement le Châtelleraudais surprend son monde en descendant en Continentale Pro pour rejoindre les Suisses d’IAM Cycling. Surprenant ? Pas totalement. La formation helvète a déjà affiché ses ambitions et a, pour sa première année dans le peloton, participé à toutes les classiques. Chavanel est donc pratiquement assuré de prendre le départ de toutes les courses qu’il affectionne dans un rôle de leader alors que sa cohabitation avec Tom Boonen était assez houleuse. 2014 serait-elle l’année de la première victoire du champion de France du chrono sur un monument ? C’est loin d’être impossible.

N°3 : Rigoberto Uran (COL) : Team Sky ==> Omega Pharma-Quick Step

Courtisé par de nombreuses équipes, Rigoberto Uran a finalement choisi de poser ses valises chez Omega Pharma-Quick Step pour les saisons 2014 et 2015. Barré par Chris Froome, Bradley Wiggins et Richie Porte au sein du Team Sky où les coureurs de Grands Tours ne manquent pas, le Colombien sera assuré du rôle de leader en Belgique. « Quand je suis venu en Europe (NDLR, il avait finalement débarqué chez Tenax), j’ai failli signer dans cette équipe, rappelle le 2ème du Giro qui aura la course rose dans le viseur en 2014. Mais tout est finalement parti en fumée. Après quelques années, nos chemins se croisent à nouveau. Après cette expérience chez Sky, que je remercie pour toutes ces années, un nouveau chapitre de ma carrière s’ouvre. » Un transfert qui devrait permettre au Colombien de passer un cap.

N°4 : Michele Scarponi (ITA) : Lampre-Merida ==> Astana

Après avoir recruté Rui-Alberto Faria Da Costa, Giuseppe Saronni ne s’est pas pressé pour proposer un nouveau contrat à un Michele Scarponi un peu moins fringant que par le passé. Du coup, l’Italien devait trouver une porte de sortie. C’est finalement la formation Astana qui a offert au 1er du Giro 2011 un rôle de leader. Là encore il s’agit d’un deal gagnant-gagnant. La formation kazakhe s’offre les services d’un homme ayant déjà largement fait ses preuves sur la course rose et capable d’assumer un statut de leader unique. En contrepartie, l’Italien renforce la garde rapprochée de Vincenzo Nibali dans l’optique du Tour de France. Un autre Italien aurait dû évoluer sous le maillot bleu ciel. Mais le contrat de Franco Pellizotti a été rompu, pour rester en accord avec les règles du MPCC.

N°5 : Tony Gallopin (FRA) : RadioShack-Leopard ==> Lotto-Belisol

Déjà à la fin du Tour de France, Alain Gallopin nous confiait que son neveu Tony avait « très envie d’aller chez Lotto, car c’est l’équipe dans laquelle il aurait le plus l’opportunité de s’exprimer dans les classiques. » L’officialisation est intervenue début août. Entre temps, le Francilien a remporté un succès, et pas n’importe lequel : la Clasica San Sebastian. « Avec Tony Gallopin, notre noyau est sensiblement renforcé, souligne son futur manager Marc Sergeant. Il a seulement 25 ans, a déjà montré de beaux échantillons de son talent et a indubitablement encore une marge de progression. Tony est un coureur que l’on peut utiliser sur plusieurs terrains. Bien entendu, il y a les épreuves françaises comme Paris-Nice, mais il peut jouer un rôle important pour Lotto-Belisol sur les classiques. »