N°1 : Jérôme Cousin se la joue rétro pour la 100ème
Depuis qu’il s’est fait un nom dans les catégories amateurs jusqu’à sa participation en juillet à son premier Tour de France, on a connu Jérôme Cousin avec tous les styles de barbes : la mouche, le bouc, la barbe de trois jours… Aussi, pour marquer ses débuts dans la Grande Boucle, le Nantais de l’équipe Europcar opte pour la moustache, qu’on croyait appartenir à une autre époque. Cette 100ème édition a décidément des allures très rétro. Et sa moustache, Jérôme Cousin va savoir la mettre à l’honneur devant les téléspectateurs du monde entier. Il est le premier attaquant du Tour 2013 à la sortie de Porto-Vecchio et réalisera deux longues échappées, la première vers Bastia, donc, la seconde vers Saint-Malo, ce qui lui permettra par deux fois d’obtenir le Prix de la Combativité. Un garçon au poil !
N°2 : Alexander Revell, un look inimitable
On avait découvert son allure l’hiver dernier sur les circuits flamands de cyclo-cross. Alexander Revell est un crossman pas comme les autres. D’abord parce qu’il est Néo-Zélandais, une véritable singularité dans la discipline hivernale. Ensuite parce qu’il se démarque des autres concurrents par son look impossible : une moustache bien fournie sur des joues barbues, et une imposante crinière brune. « C’est juste une nouveauté, expliquait alors Alexander Revell, dont le look de Gaulois l’a rendu aussi populaire que ses contre-performances à ce niveau. Personne d’autre n’en a. Je ne ressemble pas aux autres. Heureusement, ma copine aime ça. La foule est incroyable. On m’encourage, ça m’aide énormément car ce n’est pas facile de terminer dernier à chaque course. »
N°3 : John a de longues moustaches
« J’ai une équipe de bad boys désormais », s’amuse le directeur sportif d’Argos-Shimano Christian Guiberteau au départ du Tour de France à Porto-Vecchio. Inspirés par le style emprunté par John Degenkolb aux années 80, une partie des coureurs de l’équipe hollandaise prend le départ du Tour avec des moustaches en tous genres. « Je porte cette moustache depuis un petit moment déjà, explique le sprinteur allemand. Les autres gars dans l’équipe m’ont charrié avec ça et à l’occasion du Tour ils ont voulu faire pareil. Ils se sont laissé pousser la moustache. C’est une petite plaisanterie, une manière de faire quelque chose de différent pour élever l’attention à notre égard ! » Marcel Kittel, lui, a choisi de s’abstenir. Il endosse le premier maillot jaune au nez et à la barbe de tous.
N°4 : Peter Sagan, un petit bouc pour la Grande Boucle
En matière de fun, Peter Sagan en connaît un rayon. Et quand il s’agit de s’écarter des sentiers battus, il est le premier à se manifester. Aussi quand les barbes et moustaches font une percée dans le peloton, il ne faut pas attendre bien longtemps pour voir Peter Sagan se mettre à la page. Fin juin au départ du Tour de France, c’est un bouc que dévoile le jeune champion de l’équipe Cannondale. Il l’arborera tout au long de la Grande Boucle. Avec cette fantaisie qu’on lui connaît désormais puisqu’il conclut le Tour le bouc teint en vert fluo, histoire d’assortir sa barbiche au maillot de leader du classement par points qu’il ramène à Paris pour la deuxième fois consécutive, avec une victoire d’étape de plus dans la besace, obtenue à Albi après une course furieusement menée par sa formation.
N°5 : Laurens Ten Dam, sa touche à lui
Avant que le sujet ne devienne rasoir, concluons notre Top 5 des coureurs à poils sur la barbe de Laurens Ten Dam, qu’il porte rase. Un style propre à lui qu’il entretient depuis maintenant plusieurs années. La violente chute dont il avait été victime dans la descente du col d’Agnes durant le Tour de France 2011, et qui lui avait coûté de profondes entailles au visage, n’a pas conduit le grimpeur néerlandais à revoir sa position en matière de pilosité du visage. Pas question de toucher à ce qui fait désormais sa marque de fabrique. Les spectateurs du Tour ont appris à le reconnaître ainsi lorsque, cet été, il y a obtenu son plus fameux résultat, 13ème final, après avoir longtemps semblé en mesure de viser le Top 10. Les observateurs relèveront que ça s’est joué à un cheveu.