Le classement UCI opérationnel :
Progressivement réintroduit en 2016 après son abandon fin 2004, le classement UCI est donc à nouveau opérationnel. Il s’agit d’un système roulant similaire à celui de l’ATP dans le tennis, qui tient compte des résultats obtenus depuis un an (52 dernières semaines) par l’ensemble des coureurs, quelle que soit leur catégorie, sur l’intégralité du calendrier UCI. Ce classement mondial, qui vise à mieux refléter les performances sportives des coureurs, intègre en cette fin d’année le nom de 2952 coureurs. Et c’est Peter Sagan (Tinkoff) qui en occupe le sommet. Avec 5359 points amassés sur l’ensemble de la saison, le n°1 mondial précède le vainqueur du Tour de France Chris Froome (Team Sky), 3771 points, et le champion olympique Greg Van Avermaet (BMC Racing Team), 3711,25 points. Dès l’ouverture de la saison, au rythme d’un classement édité chaque semaine, les positions seront appelées à bouger.
Le classement UCI fera référence pour les nations :
Plus significatif que le classement WorldTour, qui ne reflète la valeur que d’une partie du peloton, le classement UCI sera dorénavant le référent en matière de classement des nations. C’est lui qui, au fil du temps, désignera la meilleure nation du monde sur la base de l’ensemble des résultats du calendrier UCI. Une aubaine pour la France, qui se tient en tête du classement UCI au terme de la saison 2016, devant la Belgique et l’Italie. Le classement des nations du WorldTour, lui, s’est terminé sur un tout autre tiercé : Espagne, Colombie, Grande-Bretagne.
Un classement WorldTour sur le modèle du classement UCI :
Comme il en avait été décidé début novembre, l’échelle des points du classement WorldTour s’appuiera dorénavant sur le barème du classement UCI. Une façon de suppprimer la complexité liée à la coexistence de deux barèmes. Mais quand le classement UCI tiendra compte de l’intégralité des courses du calendrier, le classement WorldTour ne retiendra que les performances réalisées dans les trente-huit épreuves du circuit. Dès lors, ce ne sont plus dix ou vingt coureurs qui marqueront des points sur les courses du WorldTour mais bien les soixante premiers, sur le modèle de ce qui est établi pour le classement UCI. Avec davantage de coureurs classés au WorldTour (ils n’étaient que 235 cette année), l’Union Cycliste Internationale entend favoriser le spectacle et les enjeux tout en récompensant les équipiers qui auparavant ne marquaient pas de points.
Le classement WorldTour par équipes concernera tous les coureurs :
Dominé depuis quatre ans par l’équipe Movistar, le classement par équipes du WorldTour subira lui aussi une évolution la saison prochaine. Quand jusqu’alors on ne tenait compte des points que des cinq meilleurs coureurs d’une formation (Quintana, Valverde, Izagirre, Fernandez et Amador pour le compte de l’équipe espagnole), désormais les points marqués par l’intégralité des coureurs seront comptabilisés. Ce qui dans le présent cas aurait confirmé la victoire des Movistar cette saison mais aurait bouleversé les positions de leurs suivants. L’objectif de cette modification est d’encourager la performance collective en comptabilisant tous les résultats obtenus par les membres d’une équipe.
Un barème à part pour les nouvelles courses du WordTour :
Le calendrier WorldTour passera de vingt-sept à trente-huit épreuves la saison prochaine, avec l’introduction de onze nouvelles courses. Des épreuves légèrement moins cotées que les courses déjà en place et qui bénéficieront de leur propre barème de points. Ce schéma concernera la Cadel Evans Great Ocean Road Race, le Tour du Qatar, Tour d’Abu Dhabi, le Circuit Het Nieuwsblad, les Strade Bianche, A Travers la Flandre, le Tour de Turquie, le Grand Prix de Francfort, le Tour de Californie, la RideLondon Classic et le Tour du Guangxi.
Un Tour de l’Avenir revalorisé :
En matière de points, le Tour de l’Avenir retrouvera de l’éclat en 2017. Afin de mieux refléter sa valeur sportive, la finale de la Coupe des Nations Espoirs aura davantage de points à offrir. Son barème sera doublé, de 70 à 140 points, à l’instar des Grands Tours en rapport aux autres épreuves de l’UCI WorldTour.