Romain Bardet avec le panache. Le coureur d’AG2R La Mondiale n’aura pas eu les jambes espérées dans les Pyrénées mais se sera battu jusqu’au bout. Après avoir eu une défaillance mercredi sur la courte étape de 65 kilomètres et rétrogradé à la huitième place du général, Romain Bardet était présent dans l’échappée hier. Déçu de ne pas s’imposer, il prend la troisième place derrière Primoz Roglic (Lotto N Jumbo) qui s’en va en solitaire dans la dernière descente, et Geraint Thomas (Sky). « Déterminés à ne jamais vraiment lâcher l’affaire », publie l’Auvergnat sur son compte Instagram.
Froome peut dire merci à Bernal. Hier sur la dernière étape de montagne de ce Tour de France, Chris Froome a montré quelques difficultés lorsque Roglic ou Dumoulin passaient à l’offensive. Heureusement, il a pu compter sur le soutien du jeune prodige Colombien Egan Bernal pour le ramener à deux reprises au sein du groupe maillot jaune. Actuel quatrième du général, tout reste à faire avec le contre-la-montre individuel de 31 kilomètres aujourd’hui, pour déterminer les places sur le podium. « Grand merci à Egan Bernal, il a un incroyable avenir devant lui », déclare Chris Froome.
Un maillot de plus pour Van der Poel. Mathieu Van der Poel c’est déjà la classe, mais avec le maillot de champion des Pays-Bas et un vélo pour l’occasion, ça en jète ! Le Néerlandais n’a pas de limite, fin juin il s’est imposé au sprint pour remporter le titre de champion national, après ceux acquis en cyclo-cross et en VTT. Impressionnant.
Quand Ramon Sinkeldam chambre son collègue. Y a de l’ambiance à la Groupama-FDJ. Le rouleur Ramon Sinkeldam nargue son collègue de chambre, le poisson pilote d’Arnaud Démare, l’Italien Jacopo Guarnieri. « Heureux d’en terminer avec les montagnes. Mais demain à bloc pour défendre mes 15 minutes d’avance du classement de la chambre ! Prix : une caisse de vin », lance Sinkeldam. L’Italien répond « Comment je peux boucher 15 minutes sur un chrono ? Es-tu fou ? », le Néerlandais termine « Tu ne peux pas alors prend ta carte bancaire ». La bonne humeur est là, et ça tombe bien car demain sur les Champs, ce sera réellement « full gaz » pour eux.
Par Maëlle Grossetête