Matthieu Boulo (FRA) : Team Raleigh ==> Bretagne-Séché Environnement
Comme beaucoup d’anciens espoirs du cyclo-cross, Matthieu Boulo s’est progressivement tourné vers la route. Après un an d’exil en Grande-Bretagne chez Raleigh, le Vannetais retrouvera sa région chez Bretagne-Séché Environnement. Professionnel depuis 2011, l’ancien champion de France Espoir de cyclo-cross avait choisi de s’exiler après trois années mitigées chez Roubaix Lille Métropole. Le choix a été payant puisqu’il s’est imposé cette année dans trois épreuves des Tour Series, une série de critériums outre-Manche. Matthieu Boulo s’est ensuite rappelé au bon souvenir des suiveurs à l’occasion du Tour de Grande-Bretagne en septembre en étant vu régulièrement à l’avant. Solide rouleur et finisseur intéressant, son tempérament offensif colle à merveille à la philosophie de l’équipe Bretagne-Séché Environnement.
Frédéric Brun (FRA) : BigMat-Auber 93 ==> Bretagne-Séché Environnement
Le Belfortain Frédéric Brun aime gravir un à un les échelons. Après les rangs amateurs et une année d’apprentissage du monde professionnel chez BigMat-Auber 93, le Rhônalpin franchira un nouveau palier l’an prochain avec son passage dans une formation de deuxième division, en l’occurrence, Bretagne-Séché Environnement. Remarqué dans le final du Tour de Vendée dimanche dernier, Frédéric Brun pourra exprimer tout son potentiel offensif au sein du groupe dirigé par Emmanuel Hubert. Il en est la septième recrue après Maxime Cam, Pierrick Fédrigo, Jonathan Hivert, Yauheni Hutarovich Kevin Ledanois et donc Matthieu Boulo.
Julien Guay (FRA) : Sojasun Espoir-ACNC ==> BigMat-Auber 93
Deux ans après son retour dans les rangs amateurs après deux années délicates chez Roubaix Lille Métropole, Julien Guay sautera à nouveau le pas dans le monde professionnel la saison prochaine. C’est chez BigMat-Auber 93 qu’il tentera d’exprimer au mieux ses possibilités. Il faut dire qu’en deux ans chez les amateurs au sein de Sojasun Espoir-ACNC, le natif du Mans a fait le tour de la question. Après dix victoires en l’espace de deux ans, le temps était venu pour le coureur de 27 ans de se rendre à l’échelon supérieur dans une formation habituée à révéler les futurs talents. Il s’agit de la troisième recrue de la formation francilienne cette saison. Anthony Maldonado et David Menut proviennent eux aussi du monde amateur. Elle a en revanche perdu Frédéric Brun et Stéphane Rossetto parti chez Cofidis.
Cristiano Salerno (ITA) : Cannondale ==> Bora-Argon 18
Habitué à soutenir des leaders comme Ivan Basso ou Vincenzo Nibali chez Cannondale depuis quatre ans, Cristiano Salerno découvrira l’Allemagne au sein de la formation Bora-Argon 18. Le coureur de 29 ans, très bon grimpeur, apportera de belles garanties à l’ambitieuse formation allemande. Même s’il a mis ses ambitions personnelles de côté depuis qu’il a intégré la formation du WorldTour, l’Italien reste doté de bonnes capacités en montagne. Il épaulera le futur leader de la formation allemande, Dominik Nerz, sur les courses de trois semaines.
Ruben Plaza (ESP) : Movistar Team ==> Lampre-Merida
Brent Copeland en avait conscience : l’équipe Lampre-Merida devait consolider son effectif avec la venue d’un bon grimpeur capable de soutenir Rui Costa sur les grandes épreuves. Le manager de la formation italienne a trouvé son bonheur avec Ruben Plaza. Professionnel depuis 2001, l’Espagnol a remporté vingt-deux victoires durant sa carrière au rang desquelles on peut trouver deux Championnats d’Espagne et une étape de la Vuelta en 2005. Ces capacités de rouleur, combinées à de belles aptitudes en montagne, lui ont également permis de se hisser à la 12ème place du classement général du Tour de France en 2010. Elles lui permettent également de bien figurer sur certaines épreuves. Malgré une relative discrétion cette saison, il s’est classé 14ème du Tour Down Under avant d’être sur le Tour en soutien d’Alejandro Valverde.
Il prolonge :
Pablo Lastras. Figure mythique de la formation Movistar, Pablo Lastras n’est pas près de mettre le vélo au clou. À bientôt 39 ans (il les aura le 20 janvier), l’Espagnol fait partie des papys du peloton et il fera encore de la résistance pour au moins une saison. Vainqueur d’étape sur les trois Grands Tours, il continuera d’apporter une certaine science de la course à son équipe. « Je suis un homme chanceux, note le coureur motivé comme un cadet. Pouvoir apprécier les joies du monde professionnel pour encore un an et le faire dans la meilleure équipe du monde est presque irréel. En 2015, je commencerai la saison dans le même état d’esprit qu’en 1995. M’entraîner, voyager, concourir et apporter mon expérience à l’équipe sont autant de choses que je vais apprécier. J’espère profiter de chaque instant la saison prochaine. »