Cyril, dans quelles circonstances avez-vous appris votre sélection pour le Tour de France ?
C’était après le Championnat de France. Jean-René Bernaudeau et Didier Rous m’avaient prévenu. Je savais qu’il y avait le Tour au mois de juillet mais concrètement ils ne m’avaient rien dit. Je me préparais pour le Tour. Durant les stages de fin d’année 2009, j’avais demandé à participer ou bien au Giro ou bien au Tour de France. Je n’ai pas été mis au Giro donc je me suis préparé pour le Tour.
Où pensez-vous avoir gagné votre sélection ?
Il n’y a pas une course spécifique. Je pense avoir été présent sur tout le début de saison. J’ai fait un bon Paris-Nice, un Critérium du Dauphiné correct, bien que j’aie été malade à la fin. Le Championnat de France a été bon. Après, je pense que je me bats sur toutes les courses. C’est sur cette régularité que j’ai gagné ma sélection.
Rester au cœur du peloton bien au chaud, ce n’est pas quelque chose que vous connaissez…
Non, c’est vrai que j’aime bien être devant. Pour l’instant, je ne gagne pas mais peut-être qu’un jour ça va sourire. En étant devant, je finirai bien par avoir une opportunité pour aller gagner.
Que craignez-vous le plus et de quoi rêvez-vous le plus au départ du Tour de France à Rotterdam ?
C’est mon premier Tour de France donc j’espère déjà que la récupération va être bonne sur ces trois semaines. Arriver aux Champs-Elysées sera déjà une belle chose, après pourquoi faire de belles étapes.
Avez-vous pris des informations pour savoir ce qui allait se passer sur les premières étapes ?
Pas vraiment. Disons que je ne me suis pas trop vu sur le Tour de France jusqu’ici. Je ne me rends pas compte encore. Je pense que quand le départ va être donné, je serai dans le grand bain. Déjà, la présentation des équipes m’en a donné un aperçu. Après, j’ai des anciens autour de moi pour me diriger.
Comment avez-vous fêté le maillot tricolore dimanche dernier ?
Nous avons bu un coup après la course puis chacun est rentré à la maison. Nous avons vu du Bbox Bouygues Telecom au début, pendant, à la fin et donc sur le podium.
Propos recueillis à Rotterdam le 1er juillet 2010.