Course réservée aux « puncheurs », elle s’achève traditionnellement par la montée vers la citadelle de Namur, une route en pavés très sinueuse d’environ 2,5 km depuis la vallée de la Meuse. Pourcentage moyen 5 %. On la surnomme cette montée « la route merveilleuse ». il est vrai qu’elle présente des très jolis paysages sur la vallée de la Meuse en contrebas.
Au palmarès, notamment, Nick Nuyens (2x), Ph Gilbert (2x), Greg Van Avermaet, Jens Debusschere (vainqueur l’an dernier).
Longue de 205 km, épreuve part de Beaufays sur les hauteurs de Liège, parcourt une partie des Ardennes belges puis rejoint la vallée de la Meuse. 9 côtes au programme y compris la montée finale.
Après un départ rapide, 9 hommes s’isolent en tête et compteront jusqu’à 4’40 d’avance. Sous la conduite des Etixx et des Lotto, l’écart retombe à 3 minutes à 70 km de l’arrivée. A l’approche du final, regroupement général.
Dans la côte de Lustin, avant-dernière ascension, Gregory Habeaux (Wallonie – Bruxelles) et Felix Pouilly (Roubaix – Lille – Métropole) s’isolent en tête, Peter Weening (Roompot) sort aussi du peloton. L’ ascension est très rapide et le peloton est étiré, mais tout finit par se regrouper dans la vallée.
Restent alors la côte de Tienne-aux-Pierres et la montée finale.
Dans la première nommée, Tony Gallopin (Lotto-Soudal, 2ème de l’épreuve en 2014 derrière Greg Van avermaet) et Jan Bakelants (AG2R – La Mondiale) se détachent.
Ils sont rejoints par un petit groupe où l’on trouve notamment le grimpeur italien Domenico Pozzovivo, un équipier de Bakelants. Ils sont alors 7 hommes en tête : Gallopin, Bakelants, Reichenbach, Pozzovivo, Sprengers, Vakoc et Dujin au moment d’aborder la dernière partie du parcours.
L’équipe Wanty-Groupe Gobert prend la poursuite en charge. Les hommes de tête ne compteront jamais plus de 25 secondes d’avance et au pied de la citadelle, le peloton composé d’une quarantaine d’unités reprend les échappés pour l’explication finale.
Roompot et Wanty assurent le tempo.
Accélération de Domenico Pozzovivo, sans toutefois faire « le trou », puis attaque très violente de Tony Gallopin (Lotto Soudal). Ce sera la bonne. Il prend 150 mètres, il conservera une roue d’avance sur un Petr Vacoc (Etixx-Quick Step), auteur d’un retour époustouflant et quelques longueurs sur Jérôme Baugnies, de chez Wanty-Groupe Gobert.
Le coureur français (28 ans) signe après quelques très belles places d’honneur cette année sa première victoire de la saison.
Le dernier français vainqueur à Namur était Julien Simon en 2012.
Tony succède à Jens Debusschere au palmarès du GP de Wallonie.