6ème étape : Vesoul-Troyes (216 km)
« La montagne est entrée dans la course et, désormais, il ne va plus s’écouler trois jours sans qu’on y remette le nez. En attendant, vingt-quatre heures après la montée vers la Planche des Belles Filles, c’est la plaine qui est à nouveau au rendez-vous du Tour de France à travers une longue étape de 216 kilomètres entre Vesoul (Haute-Saône) et Troyes (Aube).
Le vent, jusqu’alors, n’a pas joué le moindre rôle, mais s’il veut bien souffler aujourd’hui, dans une course qui progresse d’est en ouest, il pourrait accentuer la difficulté d’une étape qui n’en présente pas outre mesure. Reste que dans ce coin de la France, on a souvent affaire à des vents d’ouest, donc à des vents défavorables sur une étape comme celle-ci. Dès lors si le vent est contraire, ça n’aura pas d’influence sur le déroulement de la course.
Même si des écarts sont faits au classement général après la première étape montagneuse, une échappée aura peu de chance d’aller au bout. On est en début de Tour de France et les sprinteurs sont encore nombreux à vouloir croire en la victoire, personne n’ayant dominé les sprints jusqu’à présent. On aura donc du monde pour rouler après une échappée.
Vigilance quand même pour les favoris, qui auront à cœur de passer une journée tranquille avant un week-end assez difficile. A Troyes, il faut s’attendre à une arrivée massive, avec un final sans grand danger. Attention à un virage serré sur la gauche à 2 kilomètres de l’arrivée, puis le tapis rouge sera déroulé aux trains des sprinteurs jusqu’au Boulevard du 1er R.A.M. »