4ème étape : Escaldes-Engordany-Tarragone (198,2 km)
« On retrouve aujourd’hui une étape de plaine, qui nous fera arriver au bord de la mer Méditerranée à Tarragone, au sud de la Catalogne. Si l’on s’en tient au profil, on a l’impression que ça descend tout du long depuis le départ à Escaldes-Engordany, en Principauté d’Andorre, jusqu’à l’arrivée sur la Costa Daurada. Ce sera pas loin d’être le cas, en dépit du franchissement à 66 kilomètres de l’arrivée de l’Alto de Belltall, une montée de 13 kilomètres à 2,8 %. Les sprinteurs passeront. Au bout de quatre jours de course, et alors que les opportunités de sprint massif sont rares sur cette Vuelta, les équipes de sprinteurs auront tout intérêt à contrôler. L’échappée aura peu de chances d’aller au bout.
Attention toutefois au vent dans cette région. Pas dans la première partie, mais plutôt à partir de la mi-course, quand on va s’approcher de la mer. Souvent, toutefois, le vent vient de la mer, ce qui le rendrait défavorable. En revanche, s’il souffle de côté, il peut encore provoquer des bordures. Cette étape pourra donc encore générer un peu de tension nerveuse. Ce sera une arrivée pour sprinteurs costauds avec un faux plat montant dans les 500 derniers mètres. »