6ème étape : Villa-real-Sagonte (204,4 km)
« On retrouve comme hier une étape vallonnée, mais avec cette fois un final plutôt plat. Nous sommes toujours en Communauté valencienne, et sur une étape comme celle-ci on peut penser que l’échappée a de bonnes chances d’aller au bout. Le terrain très vallonné toute la journée rendra la course moins facile à contrôler, on l’a déjà vu hier. Les premières étapes ont déjà creusé des écarts au classement général et des coureurs sont déjà loin, ce qui leur ouvre des opportunités.
Un sprinteur qui passe bien les bosses pourra peut-être solliciter son équipe pour filtrer les attaquants au départ et ne pas laisser sortir une trop grosse échappée. Ça supposera un gros effort collectif. Maintenant, la dernière difficulté à 36,4 kilomètres de l’arrivée devrait distancer pas mal de sprinteurs puisque le Puerto del Garbi présente 9,3 kilomètres de montée à 5,1 %. Et c’est un peloton restreint qui devrait se présenter sur la ligne d’arrivée si aucune échappée ne le précède. Vraiment, j’aurais tendance à penser que l’échappée sur ce type d’étape a de bonnes chances d’aller au bout. L’étape est assez longue et avec quatre minutes d’avance en haut du Puerto del Garbi ça va au bout. »