Le retour d’un Tour de France féminin ?
Ceci est une des questions qui fait débat à l’UCI, le président David Lappartient a donné son avis dessus. La dernière Grande-Boucle féminine internationale a eu lieu en 2009, et depuis le cyclisme féminin a bien évolué. En effet, les femmes possèdent un circuit UCI World Tour, avec un calendrier qui grossit d’année en année, le niveau augmente, il est de plus en plus homogène et les stratégies de courses se rapprochent petit à petit de celles des hommes. depuis, ASO a mis en place la Course by le Tour de France, sur un jour, d’abord sur les Champs Elysées à Paris, puis en montagne du côté des pentes de l’Izoard ou du Col de la Colombière cette année, avant de se diriger vers Pau l’an prochain.
David Lappartient à Innsbruck | © UCI
Un Paris-Roubaix féminin ?
La première organisation au monde, ASO, doit prendre ses responsabilités en soutenant le cyclisme féminin, souligne Lappartient. Il a d’abord évoqué la création d’un Paris-Roubaix féminin, d’ici 2020. Ils ont aussi discuté du Tour de France, où les principales difficultés semblent d’être d’ordre logistique. « Pourquoi pas les mêmes 10 dernières étapes pour les hommes et les femmes ? Peut-être pas les mêmes départs mais les mêmes arrivées. », insiste Lappartient.
Nacer Bouhanni s’impose | © La Vuelta
Nacer Bouhanni rêve d’être au départ du Tour. Cette année le sprinteur de la Cofidis n’était pas au départ de la Grande-Boucle, son équipe ayant choisi d’emmener Christophe Laporte. En fin de saison il a donc pris part à la Vuelta et a remporté une étape. « J’habite à Nancy, le Tour passe chez moi, et il est clair que mon voeu est d’être au départ en 2019. Je pense surtout que la quatrième étape Reims – Nancy a des chances de se terminer au sprint et c’est largement suffisant pour être pleinement motivé. Cette année on m’a laissé sur la touche alors que j’estimais être en bonne forme, je vais faire le maximum pour être présent. A part ça, clairement, il y aura moins de place pour les sprinteurs que cette année. », termine t-il.
Yousef mirza | © UAE Emirates
Les transferts continuent. Yousif Mirza et Manuel Mori ont prolongé leurs contrats avec la formation UAE Team Emirates. « C’est un honneur de faire partie de cette équipe, de partager les joies du succès avec mes équipiers et mon amour du cyclisme avec les autres Emirates Arabes Unis », déclare le champion d’avis Mirza. Quant à Juan Antonio Lopez Cozar, il va rejoindre la formation Euskadi-Murias a 24 ans, alors qu’il évoluait en Continentale chez Fundacion Euskadi. Un échelon de gravi pour le jeune coureur, qui a notamment terminé 6ème cette année de la Prueba Villafranca.
Par Maëlle Grossetête