Arctic Race of Norway. Voir les coureurs s’affronter sur le cercle Arctique au cœur des fjords, le long du littoral norvégien. Voilà qui promet de superbes images ! Du jeudi 8 au dimanche 11 août prochains se déroulera la première édition de l’Arctic Race of Norway. Lancée par ASO, l’épreuve sera disputée au nord de la Norvège et comptera quatre étapes à l’attention des sprinteurs et des puncheurs. « La passion des Norvégiens pour le cyclisme, associée aux paysages à couper le souffle du nord de la Norvège, forment une combinaison prometteuse », annonce Yann Le Moënner, directeur général d’ASO. On ne sait pas encore si les têtes d’affiche du cyclisme local comme Edvald Boasson-Hagen (Team Sky), Thor Hushovd (BMC Racing Team) ou Lars-Petter Nordhaug (Blanco) reviendront sur leurs terres en août.
Sylvain Chavanel. Depuis le départ de Paris-Nice dimanche, le maillot jaune se refuse à Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quick Step). Battu d’une seconde à Houilles par Damien Gaudin (Team Europcar), le Poitevin a été victime du jeu des bonifications qui ont permis à Nacer Bouhanni (FDJ) et Elia Viviani (Cannondale) d’endosser la tunique de leader. Mercredi, l’ancien champion de France a laissé filer Andrew Talansky (Garmin-Sharp). Chavanel ne s’est pas découragé et a profité du final escarpé hier pour attaquer le jeune américain. « J’avais de très bonnes jambes. Jusqu’ici, je suis content de ma course, affirme le Français. J’ai essayé d’attaquer hier, mais il y avait vent de face. Donc j’ai décidé de couper mon effort. Sur le sprint, j’étais un peu loin. Les écarts entre les premiers au classement général sont très serrés. L’étape d’aujourd’hui sera difficile, mais je pense que le classement se jouera lors du chrono du col d’Eze. »
Mark Cavendish. Le duel entre Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) et André Greipel (Lotto-Belisol) était attendu par tous les suiveurs sur la deuxième étape de Tirreno-Adriatico, mais n’a pas vraiment eu lieu. Si la formation belge a tout fait pour revoir les échappées, elle n’est pas parvenue à placer correctement son sprinteur dans les derniers hectomètres. « Nous avons contrôlé la course dès le départ, explique le Britannique. Nous avons reçu de l’aide après le ravitaillement. Le final était assez chaotique à cause de la pluie. Toutes les équipes visant le général voulaient être à l’avant. Dans le dernier kilomètre, j’avais trente coureurs devant moi. Je me suis battu et j’avais ma chance à 300 mètres. Je suis allé sur la droite de la route, mais les coureurs devant moi aussi. J’ai dû freiner et je n’avais plus aucune chance de gagner. »
Johann Tschopp. Il devait être le leader d’IAM Cycling sur Paris-Nice avec Thomas Lövkvist, mais piégé dans une bordure lundi en direction de Nemours et tombé dans l’ultime descente mercredi avant d’arriver à Brioude, Johan Tschopp a dû mettre ses ambitions au général de côté. Le Suisse a bien réagi hier en sentant le bon coup dans l’étape qui menait les coureurs à Saint-Vallier. Il a profité des grands prix de la montagne placés sur le parcours pour prendre des points et endosser le maillot de meilleur grimpeur en Ardèche. « J’ai connu une bonne journée, a déclaré Tschopp après l’arrivée. Le retour du soleil a changé la donne. Et j’étais sur mon terrain. J’ai effectué la première côte tout seul avec deux gars sur le porte-bagage avant le retour de Voeckler. Ensuite je me suis concentré sur les grimpeurs. J’ai pris le maillot. Il était important pour l’équipe de montrer que nous sommes de vrais acteurs. Maintenant, je vais récupérer et réfléchir à la tactique à adopter. Il sera important de faire juste pour espérer le garder jusqu’à dimanche. »
Jonathan Hivert. Depuis le début de saison, Jonathan Hivert (Sojasun) est l’un des Français les plus en vue. Vainqueur de l’Étoile de Bessèges, il s’est aussi offert deux étapes de la Ruta del Sol. Malheureusement pour lui, la chance a tourné sur Paris-Nice. Hivert avait de légitimes ambitions hier sur le final accidenté à Saint-Vallier. Des espoirs qui ont été réduits à néant à cause d’une crevaison dans le final. « Cela fait trois mois que l’on travaille pour ce Paris-Nice, trois jours que l’on frotte comme des malades pour ne pas perdre de temps et là, sur une crevaison, je perds mes chances pour l’étape et ma place pour le général, peste le Français. Julien Simon a crevé aussi, Yannick Talabardon a eu des problèmes de dérailleurs, Alexis Vuillermoz s’est sacrifié en me donnant sa roue. Au final, on finit tous loin, alors que nous étions dans la course. »