Quotas. L’Union Cycliste Internationale et le Comité International Olympique ont approuvé les quotas de qualification pour les Jeux Olympiques de Rio 2016. Un total de 528 athlètes (325 hommes et 203 femmes) participeront aux 18 épreuves cyclistes des JO. Quatre grandes nouveautés ont été apportées. Un quota de places a été transféré de la route à la piste pour compenser le passage de trois à quatre athlètes en poursuite féminine. Plus important encore, surtout pour des nations où la concurrence est rude comme en France, deux athlètes par nations pourront participer aux épreuves de sprint individuel et de keirin là où chaque pays n’avait droit qu’à un seul représentant. Les Brésiliens auront un quota de places pour les épreuves sur route, en VTT et en BMX. Enfin, dans sa volonté de promouvoir le cyclisme africain, l’UCI et le CIO ont décidé d’attribuer neuf places aux représentants africains contre cinq aux derniers Jeux.
Nairo Quintana. Même avec Cadel Evans, Joaquim Rodriguez, Michele Scarponi et Rigoberto Uran à ses côtés, tout le monde n’avait d’yeux que pour Nairo Quintana (Movistar Team) dans la traditionnelle conférence de presse d’avant Giro. Désigné comme le grand favori de l’épreuve, le Colombien a tenu à nuancer. « Tout le monde assis ici a presque les mêmes chances de gagner le Giro à conditions égales, a-t-il déclaré en désignant ces futurs adversaires. Pour le moment, on est à 0-0 et les choses vont se décanter dans la course. Il faut raisonner au jour le jour. Il peut y avoir des surprises sur un Grand Tour. Je suis en pleine forme, prêt à me battre pour le titre et cela me réjouit. Il ne reste plus qu’à espérer que tout se passe bien. » Sa préparation a cependant été tronquée par l’annulation en dernière minute du Tour des Asturies le week-end dernier.
Arnaud Démare. Le premier sprint de ces 4 Jours de Dunkerque a donné une image saisissante : Arnaud Démare (FDJ.fr) remontant comme un boulet de canon des adversaires qui paraissent au ralenti. « Dans le final, c’était assez houleux, raconte le Picard, tenant du titre de l’épreuve nordiste. Je me suis inquiété en me retrouvant en quinzième position à 500 mètres de la ligne d’arrivée. J’ai produit un premier sprint pour me replacer et sur la lancée, j’ai poursuivi mon effort pour remonter tout le monde et l’emporter avec une longueur d’avance. Après Paris-Roubaix, je suis resté neuf jours sans faire de vélo, je suis parti en vacances, j’ai fait le vide dans ma tête. Contrairement à l’an dernier, mes objectifs sont lointains, je suis donc moins en forme qu’au mois de mai 2013 mais je gagne et c’est donc très encourageant. »
Johan Vansummeren. Ce fut l’un des drames du dernier Tour des Flandres marqué par de nombreuses chutes : l’accident ayant impliqué Johan Vansummeren (Garmin-Sharp). Le Belge avait heurté une spectatrice présente sur ilot directionnel. Si l’ancien vainqueur de Paris-Roubaix s’en était sorti avec quelques contusions qui ne l’avaient même pas empêché de prendre le départ de l’Enfer du Nord le dimanche suivant, on restait sans nouvelles de la dame âgée de 65 ans. Les quotidiens Flamands Het Laatste Nieuws et Het Nieuwsblad rapportent qu’elle serait sortie du coma hier après avoir contacté le mari de la spectatrice. Après cet accident, elle avait été admise aux soins intensifs avec un grave traumatisme crânien nécessitant un placement en coma artificiel.