Team Sky. On serait tenté d’écrire que c’est sans doute l’épilogue d’un feuilleton qui traine depuis le mois d’octobre. Christopher Froome sera bel et bien le leader du Team Sky lors du prochain Tour de France. Le débat sur le leadership pour la Grande Boucle avait resurgi lorsque Bradley Wiggins avait affirmé que son principal objectif restait de défendre son titre en juillet, malgré sa présence au Giro. Chris Froome avait alors rappelé le deal qui unissait les deux hommes. Hier, Dave Brailsford a été contraint de monter au créneau pour clarifier les choses. « Nous irons sur le Tour avec un seul leader. Compte tenu des performances de Chris cette année, notre plan est de faire de lui le leader de notre équipe pour le Tour », explique le patron du Team Sky.
Elia Viviani. Depuis le début de la saison, Elia Viviani (Cannondale) s’est concentré sur la route. Brillant pistard (6ème de l’omnium à Londres, ancien vice-champion du monde du scratch), l’Italien a décidé de faire parler sa pointe de vitesse dans les emballages massifs. Le jeune coureur, auteur d’un bon début de saison où il est monté à cinq reprises sur le podium, a prolongé son contrat avec Cannondale. Il est désormais lié avec son équipe jusqu’en 2015. « Nous sommes ravis de cet accord, affirme son manager Roberto Damiani. Nous avons énormément de confiance envers Viviani et en son potentiel. Ses aptitudes sur la route et sur la piste sont un plus comparé aux autres coureurs. Nous sommes sûrs qu’il a le potentiel pour devenir l’un des plus grands sprinteurs du peloton. » Sa deuxième place à Naples samedi derrière, Mark Cavendish en atteste.
Chris Horner. À près de 42 ans, Chris Horner (RadioShack-Leopard) est toujours en activité et parvient toujours à suivre les meilleurs. Encore 6ème de Tirreno-Adriatico en mars, l’Américain devait prendre part au Tour de Californie qui débute dimanche prochain. Mais le vétéran souffre d’une tendinite au genou qui l’avait contraint à l’abandon au Tour de Catalogne et à déclarer forfait pour le Tour du Pays Basque. Sa blessure n’étant toujours pas soignée, il doit renoncer à prendre le départ de l’épreuve d’outre-Atlantique. « Jusqu’ici, les docteurs avaient été plutôt optimistes quant à mon problème au genou, explique Horner. La dernière fois que je suis resté plus de quatre heures sur le vélo était en Catalogne. Je suis dans l’incapacité de courir actuellement. »
Maximilian Sciandri. Depuis le départ de Paolo Bettini au poste de sélectionneur national, le nom de Maximilian Sciandri revenait avec insistance pour remplacer « le Grillon ». Finalement, l’ancien médaillé de bronze des Jeux Olympiques d’Atlanta a choisi de poursuivre l’aventure avec le BMC Racing Team où il occupe le poste de directeur sportif. « Je n’ai jamais eu à prendre une décision aussi difficile car c’était tellement important pour moi, surtout pour un tel rôle auprès de mon propre pays, a déclaré Sciandri. « J’ai frôlé quelque chose qui était quasiment inaccessible pour moi. Mais je n’ai pas saisi cette chance, je l’ai laissé passer et c’est difficile. Mais si je l’ai fait, c’est uniquement parce que je travaille avec une grande équipe qui a un programme formidable, avec des coureurs, un staff et des managers incroyables. »
Jurgen Van Den Broeck. En retrait depuis le début de la saison, Jurgen Van Den Broeck (Lotto-Belisol) n’a pas vraiment rassuré sur sa condition. Auteur d’un bon contre-la-montre final au Tour de Romandie (11ème), le Belge qui visera le Tour de France cette saison semble revenir en forme. 4ème de la Grande Boucle en 2010 et 2012, le Flamand cherche à grimper d’un rang en juillet prochain. « Je me suis déjà classé quatrième du Tour à deux reprises, donc, à côté du podium. Cela signifie que le top 3 est à ma portée. Mais chaque Tour est différent et difficile à prédire, avec la même condition, vous pouvez aussi bien vous classer septième que troisième. » Après un stage à la Sierra Nevada, il reconnaîtra les étapes de montagne et les contre-la montre du Tour de France et participera au Dauphiné en juin.