Ladies Tour of Qatar # 4. Quoi de mieux qu’une ultime victoire d’étape pour asseoir sa domination au classement général ? Lizzie Armitstead (Boels Dolmans) a parachevé son succès au Ladies Tour of Qatar en enlevant au sprint la 4ème et dernière étape hier. Le seul danger pour la Britannique pouvait provenir de Chloe Hosking (Wiggle Honda) fermement décidée à lui disputer les sprints intermédiaires. Non seulement elle est parvenue à contenir l’Australienne, mais en remportant cette dernière étape qui se conclut par un sprint massif, la lauréate de la dernière Coupe du Monde prend de nouvelles secondes de bonifications qui lui permettent de remporter cette 7ème édition. Signalons au passage les belles prestations des Françaises. Roxanne Fournier se classe 4ème de l’étape et Pascale Jeuland est 8ème au général.
Classement 4ème étape :
1. Elisabeth Armitstead (GBR, Boels Dolmans) en 2h24’15 »
2. Chloe Hosking (AUS, Wiggle Honda) m.t.
3. Barbara Guarischi (ITA, Velocio-SRAM) m.t.
4. Roxane Fournier (FRA, France) m.t.
5. Emma Johansson (SUE, Orica-AIS) m.t.
6. Lucinda Brand (PBS, Rabo Liv Women) m.t.
7. Kelly Druyts (BEL, Topsport Vlaanderen-Pro-Duo) m.t.
8. Elena Cecchini (ITA, Italie) m.t.
9. Pascale Jeuland (FRA, France) m.t.
10. Tiffany Cromwell (AUS, Velocio-SRAM) m.t.
Classement général final :
1. Elisabeth Armitstead (GBR, Boels Dolmans) en 9h59’25 »
2. Chloe Hosking (AUS, Wiggle Honda) à 12 sec.
3. Ellen Van Dijk (PBS, Boels Dolmans) à 22 sec.
4. Trixi Worrack (ALL, Velocio-SRAM) à 29 sec
5. Emma Johansson (SUE, Orica-AIS) à 30 sec
6. Jolien D’hoore (BEL, Wiggle Honda) à 2’26 »
7. Tiffany Cromwell (AUS, Velocio-SRAM) à 2’29 »
8. Pascale Jeuland (FRA, France) m.t.
9. Amy Pieters (PBS, Team Liv-Plantur) m.t.
10 Gracie Elvin (AUS, Orica-AIS) à 2’37 »
Rohan Dennis. Une semaine après la tentative manquée de Jack Bobridge, Rohan Dennis (BMC Racing Team) s’attaquera demain au record de l’Heure à 14 heures. Et pour battre la marque de Matthias Brandle (51,852 km pour rappel), le vainqueur du Tour Down Under aura en sa possession une véritable machine de guerre. Armé du BMC Trackmachine TR 01, l’Australien a toutes ses chances demain à Granges. Les ingénieurs en recherche et développement de BMC ont en effet tout fait pour améliorer l’aérodynamisme et la rigidité du cadre utilisé par l’équipe nationale suisse sur piste. Les efforts ont été concentrés sur la partie avant du vélo pour améliorer sa pénétration dans l’air. Sur la balance, le BMC Trackmachine ne pèse que 6,45 kilos, mais il devra prendre un peu de poids pour atteindre les 6,8 kilos réglementaires.
Thomas Dekker. Ce n’est donc que demain aux alentours de 15h que Thomas Dekker saura avec exactitude à quelle marque il devra se frotter. Le Néerlandais, qui avait annoncé sa tentative de record de l’Heure en fin d’année dernière, a livré de plus amples détails sur les conditions de son essai. Ce sera le mercredi 25 février au Mexique sur la piste d’Aguascalientes. Un choix qui est loin d’être anodin. D’abord parce que c’est sur ce vélodrome que François Pervis avait pulvérisé des records d’un autre genre en décembre 2013 : ceux du 200 mètres lancés (9″347) et du kilomètre (56″303). D’autre part, parce que le Néerlandais sera le premier à bénéficier des effets de l’altitude pour sa tentative depuis que la chasse au record de l’Heure a été relancée en septembre dernier. À près de 1900 mètres d’altitude, le coureur toujours sans contrat pourra bénéficier d’un coefficient de résistance à l’air nettement moindre qu’au niveau de la mer. Un avantage qui a déjà été utilisé par le passé par Eddy Merckx et Francesco Moser à Mexico.
Klaas Lodewyck. Il y a des coureurs qui semblent à jamais poursuivis par la guigne. Ces derniers mois n’ont pas été ceux de Klaas Lodewyck (BMC Racing Team). Aligné sur le Tour de Dubaï, il repartira du Golfe Persique avec la clavicule droite en vrac après être tombé dans la 3ème étape. Ce n’est pourtant que le dernier épisode en date d’une longue série de pépins pour le Belge. En juin dernier, la même clavicule avait déjà trinqué au Championnat de Belgique. À peine revenu à la compétition, il en est tenu éloigné début août en raison de problèmes nettement plus graves. Victimes d’arythmie cardiaque, le coureur avait été opéré du coeur avant d’effectuer son retour en compétition… au Tour de Dubaï.
3 questions à… Yohann Gène (Team Europcar)
Yohann, avec votre expérience, dans quel état d’esprit abordez-vous cette saison 2015 ?
J’ai commencé ma saison en Argentine au Tour de San Luis. Les premières épreuves de la saison sont importantes pour l’équipe. On se doit d’être présents et de passer à l’offensive. Avoir repris la saison un peu plus tôt fait une petite différence. Même si avec le décalage, il faut savoir récupérer du voyage. Je suis originaire de Guadeloupe et j’aime partir au soleil et m’entraîner là-bas à l’intersaison. J’ai préparé la saison comme d’habitude. C’est pareil pour l’équipe.
L’incertitude sur l’avenir de l’équipe modifie-t-elle quelque chose dans votre approche ?
On fait confiance à Jean-René Bernaudeau. C’est à lui de trouver un sponsor. Quant au fait de descendre en Continentale Pro, jusqu’à maintenant, le programme n’a pas trop changé. Nous avons été sélectionnés à Tirreno-Adriatico et pour le Tour de Catalogne. Ce sont de belles courses pour l’équipe au vu de l’effectif que nous avons. On a tous envie de faire une belle saison, de montrer le maillot le plus possible pour que ça aide Jean-René à trouver un sponsor. Nous ne nous mettons pas de pression particulière à cause du sponsor. On va juste essayer de faire une bonne saison. Pour moi, elle passera par la Tropicale Amissa Bongo, le Circuit Het Nieuwsblad, Kuurne-Bruxelles-Kuurne et Paris-Nice ou Tirreno.
Comment estimez-vous que l’équipe a évolué ?
Kevin Reza est parti, c’était un bon coureur. Mais des jeunes arrivent et ont autant de talent. Il y a toujours eu des départs. Tous les ans, on entend dire que l’équipe s’est affaiblie. Mais elle arrive toujours à être présente et à avoir des résultats. Il y a toujours du mouvement. Les jeunes du Vendée U arrivent et sont bourrés de talent. C’est une chance que nous avons.
Propos recueillis à Marseille le 1er février 2015.