Peter Sagan. Dix jours après avoir conquis à Richmond le titre de champion du monde, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) étrennera son maillot arc-en-ciel aux Emirats Arabes Unis puisqu’il a choisi le Tour d’Abu Dhabi pour dévoiler ses nouvelles couleurs. Quatre jours durant, de jeudi à dimanche, le Slovaque aura l’occasion de briller dans sa combinaison irisée et sur un S-Works customisé aux couleurs de l’arc-en-ciel. « Je suis intrigué par cette nouvelle épreuve à Abu Dhabi et c’est toujours bon pour le cyclisme de visiter de nouveaux endroits pour rassembler de nouveaux supporters, estime le tout frais champion du monde, qui retrovera sur sa route une pléthore de champions pour marquer la fin de la saison. Je vais porter le maillot de champion du monde pour la première fois et je ferai de mon mieux pour l’honorer. »
Maillot rose. Le logo d’un nouveau partenaire viendra orner l’an prochain le maillot rose de leader du classement général du Tour d’Italie. A Balocco, présent sur la tunique depuis trois ans, succédera Enel, la société nationale italienne d’électricité et de gaz, principal producteur d’énergie électrique du pays. Enel, dont le logo apparaîtra côté cœur sur le mythique maillot rose, s’est engagé pour trois ans en qualité de partenaire du maillot de leader du Giro, de 2016 à 2018. Une ébauche de maillot rose a été dévoilée hier dans le cadre prestigieux de l’Exposition Universelle de Milan, où était dévoilé le tracé du Giro 2016, par le rédacteur en chef de la Gazzetta dello Sport Andrea Monti, le directeur général d’Enel Carlo Tamburi et le directeur général de RCS Sport Paolo Bellino.
Vincenzo Nibali. Absent des deux dernères éditions du Giro puisque concentré en priorité sur le Tour de France, Vincenzo Nibali (Astana) devrait faire son retour sur la course rose au printemps prochain. « Je trouve le parcours très intéressant, a-t-il déclaré hier après sa découverte. C’est un tracé qui me va bien. Il y a de nombreuses étapes importantes. Les chronos joueront un véritable rôle dans la balance. Les étapes difficiles ne manqueront pas. Et même si les étapes de plaine, plus nombreuses, peuvent sembler simples à négocier, elles nécessiteront une grande attention. C’est un Giro équilibré, très intense, exigeant, avec une ultime semaine qui s’avérera décisive. » A 30 ans, et après une année compliquée sur le terrain des Grands Tours, Vincenzo Nibali espère retrouver les sommets au mois de mai.
Alejandro Valverde. Présent hier parmi les coureurs invités à découvrir le parcours du Giro 2016, le n°1 mondial Alejandro Valverde (Movistar Team) a ouvert la porte à une toute première participation au Tour d’Italie la saison prochaine. « On verra ce qu’on décide, mais le parcours de cette édition me plaît bien. Il est bien équilibré, il doit m’être possible de bien faire sur des étapes comme le contre-la-montre en côte et les deux dernières étapes alpestres. L’idée de disputer le Tour d’Italie pour la première fois me titille. » Vainqueur du Tour d’Espagne en 2009 en marge de cinq autres présences sur le podium, 3ème du Tour de France l’été dernier, Alejandro Valverde pourrait prétendre à un rôle de leader unique si Nairo Quintana choisit de ne se concentrer que sur le Tour.
Alberto Contador. Vainqueur de deux Tours d’Italie en trois participations (sa victoire en 2011 avait été annulée), Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) ne se présentera peut-être pas au départ de l’édition 2016, lui qui doit mettre un terme à sa carrière dans un an, ce qui ne l’empêche pas d’avoir un avis bien tranché sur le tracé présenté hier. « C’est du sur-mesure pour Nibali, pense-t-il. La première arrivée en altitude nécessitera d’arriver bien préparé. C’est un tracé équilibré et impérieux, sans étape-clé. Pour gagner ce Giro, il faudra être régulier. On compte une soixantaine de kilomètres de chrono, c’est beaucoup et cela pourrait créer de grandes différences. Le passage par des cols à plus de 2000 mètres en mai, dans les Dolomites et encore plus dans les Alpes avec le col Agnel à 2744 mètres, compliquera sans doute les choses avec le froid. »
Marcel Kittel. Avec sept étapes de plaine réparties sur l’ensemble des trois semaines, le Giro 2016 devrait attirer un grand nombre de sprinteurs du 6 au 29 mai prochains. Marcel Kittel (Giant-Alpecin), qui a pris connaissance du tracé hier à Milan, s’est dit séduit par le parcours. « Je ne veux rien promettre pour l’heure mais je me souviens du Grand Départ irlandais du Giro en 2014 lorsque j’avais gagné deux étapes, se remémore le sprinteur allemand, qui participera cette semaine au Tour d’Abu Dhabi avant de rejoindre l’équipe Etixx-Quick Step. Ça avait été une belle expérience et il est sûr que le Giro est une course que je tiens en considération. »
Tom Dumoulin. Grosse sensation du dernier Tour d’Espagne, quand il n’avait abandonné le maillot rouge de leader à Fabio Aru qu’à vingt-quatre heures du défilé madrilène, Tom Dumoulin (Giant-Alpecin) pourrait se concentrer l’an prochain sur le Tour d’Italie, qui partira d’Apeldoorn, aux Pays-Bas. « C’est une édition très intéressante, estime le Néerlandais 6ème de la Vuelta. Il y un juste mixe entre les étapes de montagnes et les étapes de plaine. Le Grand Départ néerlandais m’attire. Il y a la possibilité de prendre possession du maillot rose dès le chrono d’Apeldoorn. Mais je n’ai pas encore décidé si je prendrai le départ de mon premier Giro en 2016. Je ferai le point sur la situation durant l’hiver au moment de définir mes objectifs et d’établir mon calendrier pour la prochaine saison. »