Arnaud Démare. Pour sa deuxième année pro, Arnaud Démare (FDJ) semble encore plus attendu au tournant que pour sa première saison. Le Picard a décidé d’assumer son statut de grand espoir du sprint et s’alignera sur les plus grandes courses WorldTour en début de saison. Démare se rendra ainsi au Tour Down Under pour se frotter au gratin du sprint mondial. Il reviendra en France dans la foulée et participera au Tour du Haut Var. Le vice champion de France participera ensuite aux premières semi-classiques belges traditionnellement favorables aux sprinteurs (Kuurne-Bruxelles-Kuurne et GP Le Samyn). Pour préparer au mieux Milan-San Remo, l’ancien champion du monde Espoirs participera à Tirreno-Adriatico. Il enchaînera avec les Flandriennes en participant à Gand-Wevelgem, au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix.
Euskaltel-Euskadi. L’équipe Euskaltel-Euskadi a su conserver sa place dans le WorldTour au prix d’un recrutement bouleversant les fondamentaux de la structure en faisant signer des coureurs étrangers. C’est donc tout naturellement que les maillots orange seront présents au Tour Down Under, épreuve d’ouverture du calendrier de l’élite mondiale. La formation basque comptera dans ses rangs un ancien vainqueur de l’épreuve en la personne de Mikel Astarloza. Il y a tout juste treize ans, l’Espagnol remportait la cinquième édition de l’épreuve australienne sous les couleurs d’Ag2r. Il sera le capitaine de route de cette équipe très jeune. Igor Gonzalez De Galdeano a décidé d’envoyer ses jeunes pousses sous les tropiques pour se faire les dents. L’équipe sera emmenée par les frères Gorka et Jon Izaguirre.
Euskaltel-Euskadi pour le Tour Down Under :
• Gorka Izaguirre (ESP)
• Jon Izaguirre (ESP)
• Jon Aberasturi (ESP)
• Juan Jose Lobato (ESP)
• Garikoitz Bravo (ESP)
• Mikel Astarloza (ESP)
• Juan Jose Oroz (ESP)
Tyler Farrar. Le plateau de sprinteurs n’en finit plus de s’étoffer pour ce quinzième Tour Down Under. Après André Greipel (Lotto-Belisol) Andrea Guardini (Astana) ou Yauheni Hutarovich (Ag2r La Mondiale), c’est au tour de Tyler Farrar (Garmin-Sharp) d’être annoncé en Australie. L’Américain avait fait ses débuts sur le Tour Down Under l’an dernier. C’est la première fois que Farrar épinglera un dossard depuis le Tour de Grande Bretagne où il avait chuté. 2012, n’aura pas été un grand cru sur le plan individuel pour Farrar qui a dû attendre l’été pour lever les bras au Tour du Colorado. Le coureur de Garmin-Sharp faisait en revanche partie des neuf coureurs qui avaient remporté le contre-la-montre par équipes du Giro en mai.
Maximilian Sciandri. Depuis que Paolo Bettini a pris la tête de la sélection italienne, la « Squadra Azzura » peine à briller sur les grands événements. Aucun Italien n’est monté sur le podium des trois derniers mondiaux. Pire encore, ils sont absents du Top 10 de la course Elite d’un mondial depuis 2010 et la 4ème place de Filippo Pozzato à Geelong. Pour retrouver une dynamique qui avait permis aux « Azzuri » de remporter les trois titres pros entre 2006 et 2008, le « Grillon » souhaite céder sa place d’entraîneur national pour se concentrer sur les jeunes. Pour le remplacer, l’ancien double champion du monde a proposé Maximilian Sciandri, actuellement directeur sportif chez BMC. « Je viens de signer un contrat de trois ans avec BMC. Tout dépend des élections du 12 janvier. Si Di Rocco (président de la fédération italienne) est réélu avec plus de 55% des voix, le plan est prêt », déclare l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour de France.
Michael Boogerd. L’étau se resserre autour de Michael Boogerd. Un ancien coureur de la formation Rabobank accuse le Néerlandais sous couvert d’anonymat d’avoir fait usage du dopage au cours de sa carrière. Le médecin de l’équipe, Geert Leinders et Peter Luttenberger sont également accusés. Le témoin se remémore d’un fait peu avant le début d’une saison dans les années 90. « Nous volions vers l’Espagne pour un premier camp d’entraînement et il y a eu une discussion entre Boogerd et l’encadrement. Boogerd était paniqué parce que son taux d’hématocrite était seulement de 37% (là où un taux de 50% était autorisé). » Les détails sont encore plus accablants à l’encontre de Luttenberger « J’étais le compagnon de chambre de Peter. Il s’est retiré à un moment donné dans la salle de bain et j’avais interdiction d’y entrer. Mais je devais uriner et après quelques minutes je suis entré. Il utilisait une centrifugeuse pour vérifier son sang », affirme l’ancien coureur.