Tinkoff-Saxo. Bjarne Riis n’a pas tardé à être remplacé à la tête de la direction sportive de Tinkoff-Saxo. Le Néerlandais Steven De Jongh reprend les fonctions laissées vacantes par le Danois à la suite de son éviction en fin de semaine dernière. Il sera chargé d’établir la stratégie de l’équipe à long terme et du programme de course. A la fin de sa carrière sportive, l’ancien vainqueur du GP E3 avait occupé un poste de directeur sportif au sein du Team Sky avant de rejoindre l’équipe de Bjarne Riis en 2013. De son côté, Stefano Feltrin conserve son statut de manager général, mais sera davantage impliqué dans les opérations sportives. « Nous avons mis en place une structure où la notion de team manager n’existe plus, explique l’Italien. Comme l’a dit Oleg Tinkov, c’est une vieille façon de voir les choses qui n’est plus viable aujourd’hui. »
Quick Step. Présente dans le cyclisme professionnel depuis 1999 et aux côtés de Patrick Lefevere depuis 2003, la marque Quick Step est désormais indissociable du monde du vélo. Elle le sera au moins pour deux années supplémentaires puisque l’entreprise a étendu son partenariat avec la formation de Tom Boonen jusqu’en 2017. « Quick Step fait partie de l’ADN de notre équipe, salue le manager belge. Ensemble nous avons écrit quelques belles pages de l’histoire du cyclisme. Je suis sûr que d’autres suivront lors des deux prochaines années. Nous sommes fiers de posséder deux sponsors principaux qui aient un profil si proche de notre équipe : des racines belges avec un impact international. »
Tom Boonen. Présent à la conférence de presse donnée par l’équipe Etixx-Quick Step hier en amont du Tour des Flandres, Tom Boonen a mis fin aux spéculations. Il ne participera ni au Tour des Flandres ni à Paris-Roubaix alors qu’un mince espoir subsistait. Le coureur a beau s’être entraîné avec ses coéquipiers sur le parcours du Tour des Flandres cette semaine, les sensations n’étaient visiblement pas au rendez-vous. La luxation acromio-claviculaire dont il a été victime sur Paris-Nice l’empêche encore de tenir correctement son guidon et le pénalise forcément sur les pavés. Il devrait probablement reprendre la compétition au Tour de Turquie à la fin du mois, mais deux solutions devraient s’offrir à lui par la suite : le Tour de Californie ou le Giro. Tom Boonen n’a jusqu’ici jamais pris le départ de la course rose.
Jurgen Van Den Broeck. Sept ans après y avoir signé son premier Top 10 sur un Grand Tour, Jurgen Van Den Broeck (Lotto-Soudal) fera son retour sur le Tour d’Italie (du 9 au 31 mai). 11ème de Tirreno-Adriatico, il partira mercredi pour deux semaines de stage à Tenerife avant d’effectuer les derniers réglages en course au Tour de Romandie. « Jurgen a fait savoir qu’il voulait participer au Giro, nous en avons parlé avec les responsables sportifs et tout le monde vise un bon résultat, explique son manager Marc Sergeant. Je pense aussi que cela est important sur le plan mental pour Jurgen. Il reçoit une opportunité de faire ce qu’il préfère, disputer un Grand Tour. » Le collectif belge sur la course rose s’annonce solide puisqu’il emmènera également André Greipel et Maxime Monfort qui fera l’impasse sur les Ardennaises.
Romain Feillu. Grâce à sa victoire hier sur la Route Adélie, Romain Feillu (Bretagne-Séché Environnement) a mis fin à une période noire. Mis à part sa victoire sur la Ronde de l’Oise en Classe 2.2 l’année dernière, le natif de Châteaudun n’avait plus gagné depuis 2011 lors d’une étape du Tour de Luxembourg. « C’est grandiose de gagner à nouveau, surtout en battant Nacer Bouhanni de cette façon, se délecte le sprinteur de 30 ans. Avec Christophe Laborie devant, il a été obligé de faire l’effort assez tôt, et il était seul dans le final, son équipe avait roulé toute la journée. Je l’ai ajusté avec une facilité qui m’a un peu surpris. Mais je sentais depuis trois semaines que j’avais de bonnes sensations. J’ai très bien travaillé cet hiver sur la lancée, enfin, d’une saison complète, et le Tour de Langkawi, en mars, m’a fait beaucoup de bien. »