Ryder Hesjedal. Après les aveux formulés en début d’année, le Danois Michael Rasmussen a décidé de tout balancer par écrit dans une autobiographie dont des extraits ont été diffusés hier. Or voilà qu’il explique avoir fait l’instruction de Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp) en 2003, à l’époque où ce dernier faisait encore du VTT. Cette année-là le Canadien, vainqueur du Giro 2012, avait pris la 2ème place du Mondial entre Filip Meirhaeghe et Roel Paulissen, deux autres pilotes convaincus de dopage. Michael Rasmussen raconte avoir enseigné à Hesjedal mais aussi aux Canadiens Seamus McGrath et Chris Sheppard la façon de prendre de l’EPO. Des accusations graves que Ryder Hesjedal n’a pas cherché à nier. « J’ai choisi la mauvaise voie il y a plus de dix ans », a-t-il confessé dans la soirée sans préciser combien de temps cela avait duré.
Vélos d’Or. Une fois encore, le Tour de France aura pesé lourd dans le choix des spécialistes au moment d’élire les coureurs qui, par leurs exploits, ont marqué la saison 2013. A l’invitation de Vélo Magazine, les rédactions cyclistes ont été conviées à participer à cette élection. C’est au lauréat du Tour de France Christopher Froome (Team Sky) qu’a été remis le Vélo d’Or mondial, le Britannique ayant largement dominé les autres coureurs nominés. Son dauphin du Tour Nairo-Alexander Quintana (Movistar Team), Maillot à Pois et Maillot Blanc à 23 ans, a été récompensé par le Vélo d’Or Espoirs. Côté français, c’est le héros de l’Alpe d’Huez Christophe Riblon (Ag2r La Mondiale) qui a eu la faveur des vingt-trois journalistes nationaux. Juste devant Julie Bresset, citée huit fois en tête (c’était notamment le vote de Vélo 101), soit davantage que Christophe Riblon (six fois), mais aux points l’avantage revient à Christophe Riblon.
Mark Cavendish. C’est une news qui prête à sourire, pourtant elle est bien authentique : Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) a choisi d’associer son image à une marque américaine de… pistaches. « J’adore les pistaches et elles me sont recommandées par mon nutritionniste, c’est donc un plaisir d’en faire mon encas officiel », dit le Britannique pour soutenir les cultivateurs américains de pistaches dans une campagne de sensibilisation qui vise à encourager le public à faire plus d’exercice et à manger plus sainement… pour mieux profiter de ce petit encas. « Convaincu des bienfaits d’une alimentation équilibrée sur la performance, physique mais aussi psychique, Mark Cavendish a trouvé dans les pistaches américaines une source de nutriments idéale, qui lui apportent toute l’énergie dont il a besoin pour assurer ses journées bien remplies », rajoute le communiqué…
Argos-Shimano. L’équipe Argos-Shimano portera un autre nom la saison prochaine, a fait savoir hier le groupe sportif néerlandais. A compter du 1er janvier 2014, un nouveau partenaire majeur remplacera Argos auprès de Shimano, qui reste cosponsor. L’identité de ce nouveau partenaire, qui s’engagera pour deux saisons, sera dévoilée dans les prochaines semaines. « Très récemment, une société nous a manifesté son souhait de reprendre le partenariat principal, se réjouit le manager Iwan Spekenbrink. Il s’agira d’un sponsor en parfaite adéquation avec les objectifs ambitieux de l’équipe. » Argos, l’acteur indépendant le plus important sur le marché du pétrole et de l’énergie en Europe occidentale, avait remplacé Skil en qualité de sponsor-titre en avril 2012.
Riccardo Ricco. Riccardo Ricco n’a décidément aucune gêne. Convaincu de dopage à maintes reprises, ce qui lui vaut aujourd’hui de purger une suspension de douze ans, jusqu’en 2024, le grimpeur de 30 ans veut refaire parler de lui en battant des records d’ascension aux performances déjà douteuses… A nos confrères de Cyclingnews il a confirmé son intention de s’attaquer à trois légendes alpestres à l’été 2014 : le Mont Ventoux et, a priori, l’Alpe d’Huez et le Galibier. Bien qu’il ne puisse plus courir en compétition, Riccardo Ricco veut laisser une nouvelle empreinte dans le cyclisme en grimpant notamment le Ventoux en moins de 55’51 », le record de montée signé par Iban Mayo au Dauphiné 2004… trois ans avant que le Basque ne soit contrôlé positif à la testostérone puis à l’EPO, sonnant le glas de sa carrière.