Paris-Roubaix. Long de 253 kilomètres, le parcours du 113ème Paris-Roubaix sera jalonné de 52,7 kilomètres de pavés répartis sur vingt-sept secteurs, soit 1,6 kilomètre de plus qu’en 2014. Les quelques changements affectent le secteur du Valenciennois, abordé à mi-course en termes de kilomètres, et surtout peu après les frissons des premiers pavés de la journée, toujours programmés à Troisvilles (km 97,5). Les opérations décisives pour la victoire sur le vélodrome seront déclenchées un peu plus haut dans le Nord Pas-de-Calais, avec la Trouée d’Arenberg (km 158), Mons-en-Pévèle (km 205) et le Carrefour de l’Arbre (km 236,5). A noter que trois secteurs pavés seront communs au parcours de la 4ème étape du Tour de France : Quiévy (3700 mètres), Saint-Python (1500 mètres) et Verchain-Maugré (1600 mètres).
Andreas Stauff. La saison a mal commencé pour l’Allemand Andreas Stauff (MTN-Qhubeka), victime d’une mauvaise chute hier dans le final du Trophée Santanyi, à Majorque, dans laquelle il s’est brisé la clavicule droite. Balayé par un vent violent, le peloton s’est laissé surprendre à plusieurs reprises. Les vagues successives à pleine vitesse et sur des routes étroites conjuguées à la recherche de la meilleure position ont engendré des accrochages dont le coureur de 28 ans a été la principale victime. Andreas Stauff, qui avait tout particulièrement fait en sorte d’arriver en forme en ce début de saison, sera rapatrié ce matin à Cologne, en Allemagne, pour y être opéré.
Anthony Charteau. Pilote automobile régulier depuis sa retraite à la fin de la saison 2013, l’ancien meilleur grimpeur du Tour de France Anthony Charteau entend être au départ du prochain Dakar, en janvier 2016. Le Vendéen n’a pas perdu de temps dans sa reconversion. Sitôt le vélo raccroché, il a repris et développé l’entreprise artisanale de son père spécialisée dans l’installation de cheminées et de poêles. Il développe aujourd’hui son activité sur les deux départements de la Vendée et de la Loire-Atlantique. Mais c’est une « carrière » automobile qu’il rêve à présent d’embrasser. Lui qui a multiplié les expériences, notamment les stages de pilotage au volant d’une Porsche sur le circuit asphalte de Fontenay-le-Comte, participera cette saison à une dizaine de rallyes au volant d’une Citroën Saxo dans le but d’être au départ du Dakar.
Rhône-Alpes Isère Tour. Les organisateurs du Rhône-Alpes Isère Tour ont fait connaître la liste des équipes françaises invitées sur la prochaine édition de leur épreuve du 14 au 17 mai. La formation à battre sera sans aucun doute le Team Europcar, de retour sur la course à laquelle il avait déjà participé entre 2011 et 2013, les victoires de Jérôme Cousin à Saint-Maurice-l’Exil et Angelo Tulik à Charvieu-Chavagneux ayant lancé la carrière de ces deux coureurs. Face au Team Europcar, on retrouvera l’équipe continentale de l’Armée de Terre, passée à l’étage supérieur cet hiver, ainsi que huit équipes françaises labellisées en Division Nationale parmi lesquelles les sept clubs DN1/DN2 du comité Rhône-Alpes (Chambéry Cyclisme Formation, CR4C Roanne, Team Probikeshop Saint-Etienne Loire, Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin, Bourg-en-Bresse AC, Charvieu-Chavagneux IC, VC Caladois) auxquels s’ajoutera l’AVC Aix-en-Provence.
Damien Garcia. Auteur d’une échappée de 150 kilomètres pour sa rentrée au Challenge de Majorque, Damien Garcia a fait honneur au maillot du Team Froy-Oslo, l’équipe norvégienne qu’il a rejoint durant l’intersaison. « Je voulais tenter quelque chose, bien que le parcours était un peu trop plat pour moi, nous a-t-il confié. J’ai été le premier attaquant, Alex Kirch m’a ensuite rejoint et on est partis pour un long raid. La journée a été dure avec de longues lignes droites et un vent violent, j’étais content car je sentais que j’avais de bonnes jambes. Je n’avais pas trop d’espoir d’aller au bout, mais j’ai pu faire des classements intermédiaires. Cela me fait vraiment plaisir car l’an dernier pour ma première année professionnelle dans l’équipe Differdange, ça avait été un peu compliqué pour moi avec des blessures et des maladies. Cette année, j’ai à cœur de bien faire, c’est un peu une revanche et je ne pouvais pas rêver mieux que de remporter tous ces trophées (NDLR : meilleur grimpeur, prix de la combativité, sprints spéciaux et général combiné !). J’espère bien faire à Majorque, après ce sera le Tour de Murcie, le Tour de Taiwan et peut-être quelques manches de la Coupe de France. » – Propos recueillis par Patrick Guino