Frank Schleck. La blessure dont est victime Frank Schleck (Trek Factory Racing) depuis la Ruta del Sol l’empêchera de prendre le départ de Paris-Nice dimanche. L’hématome au quadriceps qui l’handicape depuis sa chute en Espagne n’est pas encore totalement résorbé. De ce fait, le Luxembourgeois ne pourra pas se présenter sur la rampe de lancement établie à Maurepas. Un coup dur pour le coureur de 34 ans à qui l’épreuve réussit pourtant bien. Au cours de sa carrière, Frank Schleck a terminé six fois dans le Top 20 de la Course au Soleil, la dernière fois en 2010. La formation américaine comptera donc sur le vainqueur de l’Etoile de Bessèges, Bob Jungels et sur Riccardo Zoidl pour le général, mais aussi sur Giacomo Nizzolo sur les emballages massifs qui ne manqueront pas en première partie d’épreuve.
Team Europcar. C’est une équipe Europcar équilibrée qui se présentera dimanche au départ de Paris-Nice. La formation de Jean-René Bernaudeau pourra compter sur une ossature solide emmenée par deux leaders en forme, très en vue lors du week-end des Boucles Drôme-Ardèche : Romain Sicard, dans le bon coup sur la Classic Sud-Ardèche et Cyril Gautier, 4ème de la Drôme Classic. A leurs côtés, Thomas Voeckler fera office de capitaine de route. Mais le collectif vendéen pourra également briller en début d’épreuve puisqu’elle retrouve son champion du monde sur piste : Bryan Coquard. Épaulé par Yohann Gène, le Nazairien saura à coup sûr jouer des coudes dans les emballages massifs. Antoine Duchesne, Bryan Nauleau et Angelo Tulik compléteront l’effectif d’Europcar sur la Course au Soleil.
Tirreno-Adriatico. C’est un quatuor magique qui promet d’en découdre sur les routes de Tirreno-Adriatico du 11 au 17 mars puisqu’à eux quatre, ils rassemblent six des sept derniers Grands Tours disputés. Pour la première fois, Alberto Contador (Tinkoff-Saxo), Christopher Froome (Team Sky), Vincenzo Nibali (Astana) et Nairo Quintana (Movistar Team) seront ensemble au départ d’une même course WorldTour. Et ça ne s’arrête pas là pour la Course des Deux Mers qui réunira en outre Mark Cavendish (Etixx-Quick Step), Marcel Kittel (Giant-Alpecin) Peter Sagan (Tinkoff-Saxo) et Elia Viviani (Team Sky) du côté des finisseurs, mais aussi Fabian Cancellara (Trek Factory Racing), Daniel Martin (Cannondale-Garmin), Filippo Pozzato (Lampre-Merida) Thibaut Pinot (FDJ) et Joaquim Rodriguez (Team Katusha) du côté des chasseurs d’étape.
Sebastian Henao. Dans la famille Heano, on demande le cousin ! À 21 ans, Sebastian n’a pas encore le palmarès de Sergio, mais il a pour lui quelques belles prestations. Plus encore que sa 22ème place sur son premier Grand Tour l’an dernier, le Tour d’Italie, ce sont les bonnes séances d’entraînement qui ont convaincu le staff du Team Sky de lui donner sa chance en tant que leader sur le Tour de Langkawi à partir de jeudi. « Sebastian n’est pas un grimpeur explosif comme peut l’être Sergio, explique son directeur sportif Nicolas Portal. Il est très fort dans les longues ascensions. Il était très bon en montagne dans nos stages d’avant-saison et nous avons décidé de lui donner une chance. Genting Highlands est une ascension qui lui convient parfaitement. » En Malaisie, il devra cohabiter avec le sprinteur Chris Sutton.
Laurent Jalabert. Même quand le cyclisme n’est pas l’objet premier d’un ouvrage sur le dopage, celui-ci est quand même pris à témoin. Un court extrait de l’ouvrage de Pierre Ballester qui secoue le monde du rugby depuis quelques jours fait écho aux relations supposément entretenues entre Michele Ferrari et Laurent Jalabert. Dans son ouvrage intitulé « Rugby à Charges », le co-auteur de « LA Confidentiel » relate une conversation qu’il a eue avec l’ancien médecin du XV de France Jacques Mombet. Ce dernier y raconte l’entretien qu’il a eu à Rome avec le sulfureux médecin italien. Pour y exposer sa méthodologie, Ferrari aurait pris l’exemple de l’ancien champion avec qui il affirmait être en collaboration. Laurent Jalabert a toujours nié avoir eu recours au dopage, même si des traces d’EPO ont été retrouvées dans des échantillons récoltés sur le Tour 1998.