Warren Barguil. Cinq jours après l’accident dont il a été victime avec cinq de ses coéquipiers sur les routes d’Espagne, Warren Barguil (Giant-Alpecin) sera opéré aujourd’hui d’une fracture du scaphoïde de la main droite à Saint-Gégoire, près de Rennes. Le Breton de 24 ans, 14ème du Tour de France l’an dernier pour sa première participation, sera retardé dans sa préparation mais devrait pouvoir faire son retour en compétition dans un mois et demi. Il entend d’abord récupérer de l’accident, physiquement et psychologiquement, lui dont les objectifs se situent en premier lieu sur les classiques ardennaises, avant le Tour de France et les Jeux Olympiques de Rio cet été, puis la Vuelta sur laquelle il aspire faire son retour après ses brillants débuts dans l’épreuve en 2013 (deux victoires d’étapes) et 2014 (8ème du classement général).
Alberto Gallego. Dans une lettre ouverte adressée à la presse, Alberto Gallego se pose en victime alors qu’il a été contrôlé positif à un anabolisant deux jours après le début de son contrat avec Caja Rural-Seguros RGA. « C’est l’incrédulité qui me gagne, écrit le grimpeur de 25 ans repéré l’an dernier par une 7ème place à la Route du Sud. On m’a informé que des traces de stanozolol avaient été retrouvées or je n’ai jamais pris ce produit. J’ai vérifié ce que c’était. C’est un produit qui laisse des traces dans l’organisme pendant des semaines et qui aurait plus d’intérêt pour un bodybuilder que pour un coureur pro. C’est illogique de penser que j’ai pu en faire usage. Non seulement ça ne m’aurait pas permis d’améliorer mes performances mais ça aurait été à l’encontre de mon éthique personnelle. J’ai pris cet hiver des compléments alimentaires, je peux seulement supposer que j’ai été victime d’une contamination en laboratoire. » Licencié par sa formation, Alberto Gallego, qui a réclamé l’analyse de son échantillon B, se met dès à présent à la disposition des instances pour se soumettre à toutes sortes d’examens.
Passages à niveau. Dans le règlement qu’elle a validé pour la saison 2016, l’Union Cycliste Internationale a apporté quelques modifications à l’article 2.3.035 qui concerne le comportement à observer au franchissement d’un passage à niveau. La fédération insiste sur l’interdiction stricte de traverser des passages à niveau fermés et rajoute « en cours de fermeture, sur la base de signalisations visuelle et/ou sonore actives ». Elle ajoute à son règlement initial que « si un groupe de coureurs est scindé en deux suite à la fermeture d’un passage à niveau, la première partie sera arrêtée ou ralentie, permettant ainsi aux coureurs retardés d’y reprendre leur place ». Les coureurs qui enfreindront ces règles seront mis hors course. La fermeture d’un passage à niveau sur le peloton de Paris-Roubaix l’an dernier avait manqué de tourner au drame.
HP BTP-Auber 93. Un nouveau partenaire titre avec HP BTP, de nouveaux vélos Time, onze coureurs, le champion de France Steven Tronet en moins, et une seule recrue en la personne de Romain Feillu, tel est le visage présenté par l’équipe HP BTP-Auber 93 à quelques jours de l’ouverture française de la saison, dimanche au Grand Prix La Marseillaise. Stéphane Javalet a misé sur une certaine stabilité en préservant César Bihel, Flavien Dassonville, Pierre Gouault, Julien Guay, Alo Jakin, Guillaume Levarlet, Anthony Maldonado, David Menut, Maxime Renault et Théo Vimpère. Seul l’expérimenté routier-sprinteur Romain Feillu vient se substituer à Steven Tronet parti découvrir le niveau supérieur chez Fortuneo-Vital Concept. A 32 ans cette saison, Romain Feillu entend partager son expérience avec les jeunes mais également briller en Coupe de France. Il avait remporté la Route Adélie de Vitré la saison dernière et devrait faire ses débuts dans le challenge le 19 mars pour la Classic Loire-Atlantique.