Vincenzo Nibali. « C’est un Giro très dur avec deux contre-la-montre importants, a estimé Vincenzo Nibali (Astana) en marge de la présentation du 100ème Tour d’Italie. Pour la 100ème édition, les organisateurs ont dessiné un parcours globalement équilibré, mais aussi très semblable à ceux que j’ai gagnés par le passé. Ce Giro nécessitera une grande dépense d’énergie et il faudra être d’attaque dès le départ, avec l’arrivée à l’Etna dans la quatrième étape. Evidemment cette étape me motive tout particulièrement à la veille de l’arrivée chez moi à Messine. Ce serait formidable que d’atteindre ma ville en rose, et pour cela il faudra être prêt dès le départ. Ce Giro représente une grande occasion pour moi. Ce sera la 100ème édition, avec beaucoup d’étapes dans le sud, et même si je dois encore établir mon programme avec l’équipe Bahrain-Merida, il est clair que je veux y participer. »
Tom Dumoulin. Tom Dumoulin (Giant-Alpecin) pourrait bien renouveler l’an prochain son expérience du Tour d’Italie. Le parcours de l’édition 2017 présenté hier l’inspire particulièrement. « Il a l’air vraiment beau, très équilibré avec des étapes pour les sprinteurs, pas mal de contre-la-montre (NDLR : 67,2 kilomètres au total, c’est près du double de ce qui attend les coureurs du Tour de France), et surtout des ascensions de légende comme le Mortirolo et le Stelvio. Grimper ces monstres va à l’évidence donner lieu à des batailles épiques. L’année dernière je m’étais entraîné près de Bormio pour préparer la Vuelta 2015, si bien que je suis assez familier de ces ascensions et que je sais très bien comme elles sont exceptionnellement difficiles. Mais il est encore trop tôt pour dire sur quel Grand Tour je me concentrerai l’an prochain. Le Giro me fait un appel du pied avec ses contre-la-montre, mais au final la course se décidera principalement en haute montagne. On va en discuter. »
Fabio Aru. En dépit de l’organisation du Grand Départ du Giro chez lui en Sardaigne, le Sarde Fabio Aru (Astana) est resté évasif sur une participation au prochain Tour d’Italie. « C’est un beau Giro, je ne le cache pas, mais pour être honnête je ne peux pas encore dire si je serai au départ, ne m’étant pas encore penché sur le programme qui sera le mien la saison prochaine. Le Grand Départ en Sardaigne sera évidemment très émouvant pour moi. Je me souviens encore de la dernière édition du Giro qui s’était élancée de l’île en 2007. J’étais gamin et je commençais tout juste à pratiquer le VTT. Je m’étais arrêté sur le bas-côté de la route pour voir passer l’étape. Cette édition du Giro restera incertaine jusqu’au bout. Les tifosi vont avoir du spectacle et chacun pourra trouver un terrain d’expression ! Il faudra sans aucun doute être en condition dès le départ car il y aura rapidement des étapes difficiles. »
Ivan Basso. Comme d’autres champions passés à la retraite avant lui, Ivan Basso s’adonne à une nouvelle activité : le marathon. Un an après avoir mis un terme à sa carrière, l’ancien vainqueur du Tour d’Italie a participé le week-end dernier à son premier marathon à Venise, en Italie. Il a rejoint la ligne d’arrivée en 3h19’43 » après 42,195 kilomètres. Un très bon temps qui le situe néanmoins au-delà des temps signés avant lui par un coureur comme Lance Armstrong (2h46’43 » au Marathon de New York en 2007). A 38 ans, Ivan Basso accompagnera l’an prochain Alberto Contador chez Trek-Segafredo. Il évolue depuis un an au poste de coordinateur technique de l’équipe Tinkoff.