Christian Prudhomme. Le patron du Tour de France est accord avec l’enthousiasme général qui règne sur ce Tour de France. « Ca a été mon Tour le plus emballant depuis que je suis à la tête du Tour de France (ndrl : 2005). » Christian Prudhomme se félicite en premier lieu du parcours tracé par son équipe. « Je suis content que le parcours ait été utilisé par les coureurs […] On n’attendra pas six ans pour remettre des pavés. » Le déroulement de la course et le comportement des coureurs ont, eux aussi, semblé différent. »Le fait qu’il n’y ait pas eu d’équipes pour écraser le peloton est une donnée essentielle. Il n y a pas eu de courses cadenassée, chloroformée, comment on a parfois eue. » L’année prochaine, le Tour partira de Vendée, en passant par l’île d Noirmoutier, avant de faire un détour par la Bretagne. La montée de l’Alpe d’Huez devrait être au programme.

Oscar Freire. Invisible dans les emballages finaux, si l’on excepte sa 6ème place hier  à Paris, le coureur Espagnol est passé au travers de son Tour de France. La faute peut-être à des polypes, qui se sont développés sur sa cloison nasale et qui l’ont probablement gêné dans sa respiration. Pour remédier à ce problème, Freire passera dès mardi sur la table d’opération pour se faire retirer les polypes. L’Espagnol a voulu se faire opérer rapidement afin d’être opérationnel sur la Vuelta et les Championnats du Monde, disputé à Melbourne.

Dans la roue du 101. Il a réussi son pari. En se classant 5ème du Tour de France, Jurgen Van Den Broeck (Omega Pharma-Lotto) a plus que tenu promesse. Au départ de Rotterdam, le Belge arguait à qui voulait l’entendre qu’il serait capable de rentrer dans le top 10. Durant toute la traversée des massifs alpins et pyrénéens, le grimpeur d’Herentals a fait jeu égal avec les meilleurs. Il a ainsi confirmé tout le bien que l’on pensait de lui depuis sa 7ème place sur le Giro 2008. En plus d’avoir confirmé des qualités athlétiques qui le classe parmi les protagonistes de demain, Van Den Broeck s’est affirmé sur les routes du Tour par le biais de nombreuses déclarations. Gêné plusieurs fois par le président Nicolas Sarkozy à l’arrivée au sommet du Tourmalet, le Belge n’a pas gardé sa langue dans sa bouche : « Ca peut être n’importe qui, je m’en fous. S’il vient sur une course, c’est à lui de laisser la place aux coureurs. » Une sacrée détermination, des jambes de grimpeurs et un caractère bien trempé, la Belgique tient assurément une nouvelle pépite. Le dernier belge à avoir atteint le top 5 était Claudy Criquelion en 1986.

La phrase du jour. »Depuis ma fracture de la rotule sur le Giro 2006, j’avais accumulé une série de problèmes. C’était une histoire semblable sur ce Tour, mais grâce à l’aide de ma famille, j’ai réussi. » Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese Vini), Maillot Vert du Tour de France 2010.

 

 

 

Gains. Voici le classement des équipes relatif aux montants des gains engrangés sur le Tour de France 2010  :

Astana 488.886 euros
Saxo Bank 292.392 euros
Rabobank 192.978 euros
Caisse d’Epargne 192.978 euros
Euskaltel 94.746 euros
RadioShack 92.018 euros
Omega Pharma 90.424 euros
HTC-Columbia 88.988 euros
Lampre 81.796 euros
Quick Step 78.058 euros
BBox 76.074 euros
Garmin 55.352 euros
AG2R 47.776 euros

Cervélo 39.542 euros
Katusha 38.966 euros
Sky 36.992 euros
Liquigas 33.096 euros
Milram 27.118 euros
FDJ 25.922 euros
Cofidis 20.372 euros
BMC 15.872 euros
Footon 13.4892 euros